Terreur d’État et crimes d’honneur contre les homosexuels en Tchétchénie

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Terreur d’État et crimes d’honneur contre les homosexuels en Tchétchénie
Analyses
| par Raphael Robitaille |

Que l’homosexualité soit mal vue en Russie n’est pas un secret; qu’elle ne soit pas tolérée dans la République extrêmement conservatrice de Tchétchénie l’est encore moins. Ce qui frappe toutefois dans les révélations d’avril dernier du quotidien russe Novaïa Gazeta, c’est la brutalité avec laquelle les autorités tchétchènes ont persécuté impunément plus d’une centaine d’hommes sur la base de leur orientation sexuelle, avérée ou alléguée. La nouvelle ayant fait grand bruit à l’international, nous nous proposons ici de tenter de démêler le tout.

Camps de concentration, torture et terreur

Le 1er avril dernier, le principal média d’opposition russe Novaïa Gazeta, appuyé par des organisations non gouvernementales (Human Rights Watch, Amnesty International, Russian LGBT Network), révélait que les autorités de Tchétchénie ont arrêté et enfermé dans des camps de concentration plus d’une centaine d’hommes dont le seul crime fut d’avoir une orientation sexuelle dite « déviante ». Certains ont même été arrêtés sur la base de pures spéculations. Outre leur détention dans des installations extrajudiciaires, les victimes ont été violemment battues, torturées, voire même tuées dans certains cas,  dans le but de leur faire avouer leur orientation sexuelle ou de les faire dénoncer d’autres personnes qui seraient passées entre les mailles du filet[i].

Dans un autre article paru le 21 juillet dernier, Novaïa Gazeta affirmait que pas moins de 56 personnes avaient été assassinées par les autorités dans cette opération qualifiée de « purge » à l’encontre de la communauté LGBT tchétchène[ii]. Certains témoignages qui ont fait surface dans les semaines suivant les révélations ont mis en lumière des techniques de torture qui donnent froid dans le dos[iii]. Humiliations, menaces, passages à tabac, électrocutions ne sont que quelques exemples des sévices que les autorités tchétchènes ont infligés aux détenus. Quelques chanceux ont réussi à quitter le pays et ainsi éviter la répression, alors que d’autres ont été relocalisés ailleurs en Russie, le tout grâce à l’aide du Russian LGBT Network, une organisation non gouvernementale vouée à la défense des droits de la communauté LGBT de la Russie. En date du 13 juillet 2017, sur 120 personnes ayant rempli des demandes d’assistance, 60 ont pu être relocalisées hors de Tchétchénie, dont 27 à l’extérieur de la Russie. Un montant de 238 000 $ américains a été amassé auprès de donateurs internationaux par le Russian LGBT Network afin de permettre la relocalisation des victimes[iv]. Mais pour ceux qui demeurent en Russie, la peur est constante. D’une part, les forçats du gouvernement tchétchène sont bien connus pour être en mesure de s’en prendre à leurs cibles, peu importe où elles se trouvent en Russie. Les assassinats d’Anna Politkovskaïa et de Natalia Estemirova, deux virulentes critiques du gouvernement de Ramzan Kadyrov, l’actuel président tchétchène dont la loyauté à Moscou est sans bornes, l’ont très bien démontré. D’autre part, les proches des victimes, honteuses et honteux d’avoir des homosexuels dans la famille, sont tacitement,  voire directement[v] encouragé·e·s par certaines personnalités du régime en place à commettre des crimes d’honneur pour « laver » la réputation  de la famille[vi].

 

Crimes d’honneur : le réveil d’une pratique ancestrale

Les sociétés nord-caucasiennes sont parmi les dernières en Russie à conserver des structures traditionnelles basées sur les liens du sang. Ces liens déterminent l’appartenance à un clan (teïp)[vii]. Le clan est la structure fondamentale de l’identité : l’individu n’existe pas en dehors de celui-ci. C’est lui qui définit la place et le statut qu’une personne occupe dans la société. Dans le cas tchétchène en particulier, il n’y a traditionnellement pas de hiérarchie entre les classes, mais il existe cependant une hiérarchie entre clans, causant des rivalités éternelles pour le prestige et le contrôle des ressources. L’identité clanique est indissociable du code d’honneur. Selon celui-ci, dans le cas d’un manquement à l’honneur, la responsabilité de venger l’honneur revient non seulement à la victime, mais à sa famille et son clan. Une atteinte à la réputation non vengée risque ainsi d’affaiblir la position du clan dans la hiérarchie sociale, ce qui peut occasionner des répercussions matérielles bien réelles[viii]. Dans les cas extrêmes où quelqu’un est tué par un·e membre d’un autre clan, la ou le coupable, ou un membre de sa famille, doit être mis·e à mort. Puisque le sang doit être vengé par le sang, la famille de la victime doit poursuivre la chaîne qui peut s’étirer sur plusieurs générations à moins d’y mettre fin par un rituel de pardon[ix]. Cela ne s’applique pas à l’homosexualité puisqu’il s’agit d’un manquement à l’honneur qui est pris en charge par la famille ou le clan lui-même.

L’honneur est encore à ce jour partie intégrante de la culture tchétchène et toute entorse au code clanique est réprimée par le clan ou la famille. Dans cette société où un islam strict s’érige en puissant ciment social, les comportements déviants sont très peu, voire non tolérés. L’homosexualité est taboue et l’homophobie, généralisée. Cette crispation identitaire remonte aux guerres du Caucase des XVIIIe et XIXe siècles, où l’islam est devenu une force unificatrice des sociétés caucasiennes contre l’impérialisme des tsars[x], et a connu un regain de vitalité après la dissolution de l’URSS. Aujourd’hui, le pouvoir en place en Tchétchénie cautionne les crimes d’honneur contre toutes déviances, dont sexuelles, sous prétexte que l’honneur du peuple tchétchène et sa « pureté » sont entachés. Le porte-parole du gouvernement tchétchène de dire : « s’il y avait des homosexuels dans la région, leurs propres familles se seraient occupées d’eux »[xi]. C’est effectivement l’une des plus grandes craintes auxquelles sont confrontées les victimes des récentes purges contre les homosexuels. Les familles risquent de percevoir comme un déshonneur le retour de leur(s) proche(s) homosexuel(s) et pourraient les tuer de leurs propres mains pour rétablir leur réputation. C’est d’ailleurs ce que souhaitent les autorités en ramenant les victimes directement à leurs familles[xii].

L’arrivée au pouvoir de Ramzan Kadyrov fait suite à la mort de son père Akhmad Kadyrov, décédé le 9 mai 2004 dans une explosion au stade de Grozny. Ce qui allait être la dernière élection d’un dirigeant local en Russie a porté au pouvoir, en août 2004, Alu Alkhanov, un ancien chef de police loyal au Kremlin. Entre-temps, Kadyrov a su prouver qu’il était le véritable détenteur du pouvoir dans la région en délivrant une victoire « à la soviétique » au parti de Vladimir Poutine (Russie unie) dans le Parlement tchétchène. Ce n’est qu’en 2006, à l’occasion de son 30e anniversaire, que Ramzan Kadyrov devient constitutionnellement éligible à la présidence de la République et est nommé, au mois de mars, premier ministre. Un an plus tard, sur ordre de Moscou, il remplace Alkhanov à la tête de la Tchétchénie et poursuit la politique de « tchétchénisation[xiii] » du Kremlin pour pacifier durablement la République, en proie à l’instabilité depuis le déclenchement de la Seconde guerre de Tchétchénie[xiv]. Depuis qu’il est au pouvoir, Kadyrov se livre à une véritable « entreprise de contrôle politique total » en usant de ses troupes paramilitaires personnelles pour toutes sortes de basses besognes[xv]. Il est également bien connu pour la poigne de fer qu’il exerce sur la petite République et pour la carte blanche que Moscou lui a accordée en échange du maintien de la stabilité dans son « fief » personnel. Au sein de l’armée russe opérant en Tchétchénie, on le surnomme d’ailleurs « roi Ramzan »[xvi]. La portée des lois russes est, à toutes fins pratiques, nulle en Tchétchénie. Kadyrov a en effet imposé une « re-traditionalisation » de la société allant de l’autorisation de la polygamie à la tolérance pour les crimes d’honneur, les mariages forcés et les violences domestiques, tous des actes officiellement illégaux en Russie[xvii].

 

Quelles réactions en Russie et à l’international?

Les réactions face aux révélations de Novaïa Gazeta ont fusé de toutes parts partout dans le monde. En Tchétchénie, le président Kadyrov les a qualifiées de « non-sens » dans une entrevue accordée à la chaîne américaine HBO, ajoutant : « nous n’avons pas d’homosexuels en Tchétchénie […] s’il y en a, emmenez-les au Canada […] loin d’ici afin qu’on ne les ait pas chez nous. Pour purifier notre sang, s’il y en a, prenez-les »[xviii]. C’est donc le déni total du côté tchétchène. Une résolution a d’ailleurs été mise en place par le clergé islamique de la République pour condamner les révélations, affirmant qu’elles avaient insulté la foi des hommes tchétchènes et que les responsables devaient payer. Selon la télévision d’État tchétchène, près de 15 000 personnes seraient venues appuyer la résolution à la mosquée de Grozny.  Les journalistes du Novaïa Gazeta impliqué·e·s dans l’histoire disent craindre des représailles. Le journal n’est en effet pas étranger à ce genre de menaces, plusieurs de leurs journalistes ayant été assassiné·e·s dans les dernières années pour avoir dévoilé des dossiers sensibles pour le pouvoir. Novaïa Gazeta n’entend toutefois pas mettre fin à sa couverture du sujet[xix].

En Russie, la réaction initiale du Kremlin a été de balayer les allégations et d’affirmer qu’il n’y avait pas suffisamment d’informations fiables pour entamer une enquête. Le porte-parole du Kremlin a également affirmé que « rien qui sorte de l’ordinaire » n’avait été dit par Kadyrov, ce qui est vrai dans une certaine mesure : en effet, Kadyrov a l’habitude des déclarations incendiaires, à un point tel que Moscou n’y prête pratiquement plus attention car la stabilité dans la République prime sur toute autre considération. La forte indignation de la communauté internationale a toutefois permis d’exercer une pression sur le gouvernement russe afin qu’il prenne le dossier au sérieux[xx], si bien  que la Russie a finalement décidé d’ouvrir une enquête fédérale sur les allégations à la fin du mois de mai dernier. Le président Vladimir Poutine a affirmé qu’il s’entretiendrait avec le procureur général et le ministre de l’Intérieur à ce sujet, et Kadyrov a souligné qu’il allait coopérer tout en maintenant qu’il n’y avait pas d’homosexuels en Tchétchénie[xxi].

Hors de Russie, la communauté internationale a presque unanimement condamné les persécutions à l’endroit des homosexuels. La chancelière allemande Angela Merkel a mis de la pression sur Poutine lors d’une visite à Moscou pour qu’il démarre une enquête. Le gouvernement du Royaume-Uni fait quant à lui du lobbying, via ses diplomates en poste dans la capitale russe, pour la protection de la communauté LGBT de Tchétchénie[xxii]. Une lettre conjointe adressée au gouvernement russe a également été signée par 24 pays, dont le Canada, demandant une enquête efficace sur la question[xxiii]. La France, par l’initiative de militant·e·s et de bénévoles, accueille déjà certains réfugiés qui ont réussi à quitter la Tchétchénie, mais l’importance de la diaspora tchétchène en France en fait hésiter plus d’un; ceux-ci préférant se tourner vers le Danemark ou le Canada entre autres[xxiv].

 

Pour conclure, les événements semblent se diriger dans le sens des revendications des différents organismes de défense des droits des homosexuels et de la communauté internationale. L’enquête est présentement en cours et donc peu d’informations sont disponibles quant aux trouvailles des enquêteurs. Ce que l’on sait est que les autorités russes semblent prendre l’enquête au sérieux. Selon Novaïa Gazeta, les enquêteurs rendent les autorités tchétchènes nerveuses. Celles-ci ont effectivement changé leur rhétorique, même si la pratique reste la même. Des actes de sabotage ont également été commis par les autorités. Les enquêteurs qui devaient se rendre à une prison d’Argoun sont tombés sur des ruines encore fraîches. Les familles de certaines victimes ont aussi subi des pressions de la part de la police tchétchène lorsque les enquêteurs ont fait part de leur désir de les interroger[xxv]. Il reste que le gouvernement russe semble déterminé à faire la lumière sur les événements, à tout le moins le laisser croire, vu la pression internationale en sa direction. Le temps nous dira si justice sera rendue. En attendant, les organismes de défense des droits des homosexuels ne lâchent pas la pression sur les gouvernements russe et tchétchène.

 

CRÉDIT PHOTO: Kthtrnr

[i]                       Milashina, Elena (1er avril 2017). « oubiystvo chesti : kak ambitsiy izvestnogo LGBT-aktivista razboudili v Chechne strashniy drevniy obichai [Убийство чести : Как амбиции известного ЛГБТ-активиста разбудили в Чечне страшный древний обычай] », Récupéré sur Novaya Gazeta : https://www.novayagazeta.ru/articles/2017/04/01/71983-ubiystvo-chesti

 

[ii]                      Novaya Gazeta (21 juillet 2017). « Kadyrov : pravozaschitniki pytayoutsya ‘slovits hayp’ na teme Chechni [Кадыров: правозащитники пытаются «словить хайп» на теме Чечни] », Récupéré sur Novaya Gazeta : https://www.novayagazeta.ru/news/2017/07/21/133728-kadyrov-pravozaschitn...

 

[iii]                     Volochine, Elena (26 avril 2017). « Tchétchénie : des homosexuels persécutés se confient », France 24 : https://www.youtube.com/watch?v=af2BmGGOBBE

 

[iv]                     Russian LGBT Network (13 juillet 2017). « An update on the matter of the fundraising activities for the Chechnya cause on behalf of the Russian LGBT network », Récupéré sur Russian LGBT Network: https://lgbtnet.org/en/content/update-matter-fundraising-activities-chec...

 

[v]                      Butterworth, Benjamin (3 mai 2017). « Chechnya police : Kill your gay children before we kill them in torture camps , Récupéré sur Pink News: http://www.pinknews.co.uk/2017/05/03/chechnya-police-kill-your-gay-child...

[vi]                     Human Rights Watch (26 mai 2017). « ‘They have long arms and they can find me : Anti-gay purge by local authorities in Russia’s chechen republic ». Récupéré sur Human Rights Watch : https://www.hrw.org/report/2017/05/26/they-have-long-arms-and-they-can-f...

 

[vii]                    Souleimanov, Emil (2012). « Islam, nationalisme et vandetta : l’insurrection au Caucase du Nord », Politique étrangère, vol. été, no. 2.

 

[viii]                   Ibid.

 

[ix]                     Grigoriantz, Alexandre (1998). La montagne du sang. Histoire, rites et coutumes des peuples montagnards du Caucase, Genève, Georg Éditeur.

 

[x]                      Tsaroïeva, Mariel (2011). Peuples et religions du Caucase du Nord, Paris, Karthala.

 

[xi]                     [Notre traduction : “if there were any gay people in the region, they would have been dealt with by their own relatives”]. Mirelli, Annalisa (12 avril 2017). « Chechnya says it’s not putting gays in concentration camps – because Chechnya doesn’t have any gays », Récupéré sur Quartz Media : https://qz.com/955706/chechnya-says-its-not-putting-gays-in-concentratio...

 

[xii]                    Sherwin, Emily (17 avril 2017). « Gay men flee persecution and honor killings in Chechnya », Récupéré sur Deustche Welle : http://www.dw.com/en/gay-men-flee-persecution-and-honor-killings-in-chec...

 

[xiii]                   La politique de « tchétchénisation » est développée par le Kremlin dès les premières années de la Seconde guerre de Tchétchénie dans le but d’éviter de répéter la catastrophe de la Première guerre. L’armée russe avait en effet été honteusement défaite par les rebelles tchétchènes en 1996. Une paix peu favorable à Moscou avait été signée à Khasaviourt au Daguestan voisin, ce qui a causé un profond ressentiment au sein de l’élite du Kremlin. La politique de « tchétchénisation » visait donc à éviter une autre débandade de la part de l’armée russe en installant des tchétchènes loyaux à Moscou qui seraient en mesure de rétablir une certaine stabilité dans la République. Akhmad Kadyrov avait été spécialement choisi par Poutine lui-même à cette fin. Pour plus de détails, voir notamment Russell, John (2011). « Chechen elites : control, cooption or substitution? », Europe-Asia Studies, vol. 63, no. 6.; Souleimanov, Emil (2015) « An ethnography of counterinsurgency: kadyrovtsy and Russia’s policy of chechenization », Post-Soviet Affairs, vol. 31, no. 2.

[xiv]                   Russell, John (2011). « Kadyrov’s Chechnya- template, test or trouble for Russia’s regional policy? », Europe-Asia Studies, vol. 63, no. 3.

[xv]                    Minassian, Gaïdz et Merlin, Aude. (12 avril 2017). « Homosexualité : en Tchétchénie, ‘tout comportement minoritaire est rendu impossible’ », Récupéré sur Le Monde : http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/04/12/homosexualite-en-tchetche...

 

[xvi]                   Russell, John (2009). « Ramzan Kadyrov in Chechnya: Authoritarian leadership in the Caucasus », dans Canter, David. The faces of terrorism : Multidisciplinary perspectives. Hoboken (NJ), John Wiley and Sons.; voir aussi : Le Brech, Catherine (28 février 2013). « Le ‘modèle’ Kadyrov en Tchétchénie », Récupéré sur Geopolis : http://geopolis.francetvinfo.fr/le-modele-kadyrov-en-tchetchenie-12773

 

[xvii]                  Bruneau, Laura (1er juin 2015). « Radicalisation de l’Islam en Tchétchénie : Kadyrov bafoue le droit des femmes », Récupéré sur Geopolis : http://geopolis.francetvinfo.fr/radicalisation-de-lislam-en-tchetchenie-...

 

[xviii]                 [Notre traduction] VoltaireNetTV (16 juillet 2016). « Le président Kadyrov à propos des gays », Récupéré sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=lj0F7ToR8Jk

 

[xix]                   Walker, Shaun (14 avril 2017). « Journalists fear reprisals for exposing purge of gay men in Chechnya », Récupéré sur The Guardian : https://www.theguardian.com/world/2017/apr/14/journalists-fear-reprisals...

 

[xx]                    Lokshina, Tanya (19 juillet 2017). « Don’t tolerate the intolerable from Chechnya’s strongman Kadyrov », Récupéré sur The Moscow Times : https://themoscowtimes.com/articles/dont-tolerate-the-intorelable-from-k...

 

[xxi]                   Human Rights Watch (26 mai 2017). « ‘They have long arms and they can find me’ : Anti-gay purge by local authorities in Russia’s chechen republic ». Récupéré sur Human Rights Watch : https://www.hrw.org/report/2017/05/26/they-have-long-arms-and-they-can-f...

 

[xxii]                  Lokshina, Tanya (19 juillet 2017). « Don’t tolerate the intolerable from Chechnya’s strongman Kadyrov », Récupéré sur The Moscow Times : https://themoscowtimes.com/articles/dont-tolerate-the-intorelable-from-k...

 

[xxiii]                 Gouvernement du Canada (26 avril 2017). « Déclaration sur la situation en Tchétchénie », Récupéré sur : http://international.gc.ca/world-monde/issues_development-enjeux_develop...

 

[xxiv]                 Alouti, Feriel (6 juin 2017). « L’accueil des homosexuels tchétchènes en France s’organise », Récupéré sur Le Monde :  http://www.lemonde.fr/international/article/2017/06/06/l-accueil-des-hom...

 

[xxv]                  Milashina, Elena (22 mai 2017). « V Chechne panika i sabotaj [В Чечне паника и саботаж] », Récupéré sur Novaya Gazeta : https://www.novayagazeta.ru/articles/2017/05/22/72521-panika-i-sabotazh

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