La victoire de la gauche en Colombie : un fait historique

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La victoire de la gauche en Colombie : un fait historique
Analyses
| par Shanned Morales |

Le 19 juin dernier, la gauche a remporté la victoire en Colombie, ceci étant du jamais vu, car la droite a été au pouvoir depuis la proclamation d’indépendance en 1810. La Colombie a dû faire face à plusieurs épreuves pendant les 212 derniers ans[i], notamment la guerre des Mille Jours, le Bogotazo, la période Escobar et la victoire de la gauche. Est-ce que cette dernière fera un virage à 180 degrés en Colombie?

En ce jour de juin, les Colombien·ne·s attendaient avec impatience les résultats d'une élection qui, selon plusieurs experts, avait de bonnes chances d'entrer dans l'histoire du pays. Après des semaines, voire des mois, d'une campagne électorale riche en émotions, les seules choses qui unissaient un bon nombre de citoyen·ne·s étaient la tension et le vague pressentiment d’un changement politique à l’horizon. Lors de ce second tour de l’élection présidentielle, la polarisation de la société colombienne était plus tangible que jamais. Certain·e·s songeaient à la défaite de la droite, tandis que d’autres craignaient la victoire de Gustavo Petro, candidat de gauche et représentant du Pacte historique.  Les reproches des deux côtés, multipliés par le mandat d’Ivan Duque, président colombien des quatre dernières années, n'ont pas cessé cette journée-là. Les partisans de la droite accusaient ceux de la gauche d’être des communistes endoctrinés par Petro, leur leader  guérillero . La gauche accusait la droite d’avoir accru la tension sociale lors des grèves politiques en avril 2021 et d’avoir brisé les accords de paix. Enfin, les résultats sont annoncés, et le soupçon d’un changement se confirme : la gauche célèbre la victoire et la droite, stupéfaite, se tait. Bien que le nouveau président doive d’abord démontrer sa volonté de réforme ainsi que sa capacité à conduire son pays vers la paix, une lueur d’espoir règne en cette journée d’été.

Le 19 juin 2022, une journée historique : pourquoi la population colombienne a-t-elle voté pour la gauche?

Les dimensions politiques du résultat du scrutin sont immenses[ii] : c’est la première fois dans l’histoire de la Colombie que la gauche est au pouvoir législatif, 11 277 407 Colombien·ne·s ont voté gauche, les autres 10 562 894 ont voté pour la droite. De plus, le nombre de votant·e·s a été plus élevé en 2022[iii] qu’en 2018. C’est 39 002 239 Colombien·ne·s qui ont participé à la journée des élections, ce qui représente plus de la moitié de la population, tandis qu’en 2018, le nombre total de votant·e·s a été de 18 millions. Comment peut-on expliquer ce comportement surprenant et inhabituel de l’électorat? Le 3 août 2022, Christophe Ventura, directeur de recherche de l’institut des relations internationales et stratégiques (IRIS), a écrit une note de conjoncture[iv] en expliquant  les raisons possibles qui ont poussé les Colombien·ne·s à se décider pour la gauche :

« Comme dans d’autres pays latino-américains, c’est sur ce fond de crise économique et de défiance politique radicalisée, orientée contre un gouvernement sortant sévèrement sanctionné et, au-delà, contre les forces politiques traditionnelles, que s’est dénouée la séquence électorale colombienne. »

Le nouveau président lui-même a également fait un rappel de la situation économique du pays en disant que le peuple colombien était soumis à l’esclavage de la part des milliardaires, notamment les entrepreneurs qui vendent des immeubles à des prix très élevés aux gens pauvres. Enfin, il est possible que les paroles du discours de Petro dans la journée du 1er tour[v] aient convaincu les citoyen·ne·s de voter alors qu’il déclara :

« C’est le moment de la vie, pas le moment de faire un saut dans le vide, le changement est pour la vie, car on vise à classer la Colombie comme une puissance économique mondiale de la vie, il nous reste un million de votes pour remporter la victoire. »

La victoire de son parti alimente le discours héroïque encore plus. En effet, les premières paroles proclamées de Gustavo Petro en tant que président fraîchement élu ont été : « Aujourd’hui, étant un véritable jour historique, nous écrivons l’histoire, ce qui arrive est un vrai changement, un changement fondamental. [vi] En plus, afin de démontrer de l’unité et de l’harmonie, la gauche mise sur l’inclusion de tous les Colombien·ne·s, notamment la communauté afro-colombienne. « Après 214 ans, nous avons un gouvernement du peuple, le gouvernement des sans-noms de la Colombie. », a déclaré Francia Marquez, vice-présidente, lors de son discours le 19 juin dernier. Avant les résultats des élections, Mme Marquez tentait de convaincre les Colombien·ne·s de voter gauche pour vivre pleinement (vivir sabroso). Mais est-ce possible dans l’actuel contexte social et politique de la Colombie? Est-ce que la gauche sera capable de traduire ses paroles en actions concrètes et ainsi tenir ses grandes promesses auxquelles ses électeurs s’accrochent avec tant d’ardeur?

 

Des défis immenses et des attentes élevées envers Petro

Malgré la situation conflictuelle en Colombie, certains experts en politique sont optimistes sur l’entrée en mandat de Petro. Notamment, Yann Basset, professeur en sciences politiques de l’Universidad Del Rosario[vii] qui affirme : « Petro a une bonne volonté de changement, il a une envie d’aller très vite, il y aura une espèce de lune de miel, mais il devra démontrer sa capacité de gérer le pays.   Quant à Edwin Moreno[viii], diplômé en sciences politiques de l’Université de Sherbrooke et Colombien de souche, il donne son appui au président élu en déclarant : « Le nouveau président de la Colombie représente une gauche démocratique, modérée et progressiste, pareil à Justin Trudeau, premier ministre de gauche du Canada.» Basset et Moreno soulignent qu’afin de pouvoir accomplir les promesses que Petro a faites, il devra mettre en place une réforme fiscale et une réforme politique. Selon Basset, étant donné la situation économique et sociale de la Colombie, il faudra trouver des ressources pour résoudre les problèmes économiques du pays. Moreno signale que les partis d’opposition critiquent l’adoption d’une nouvelle réforme fiscale de 50 millions, mais cette fois-ci est différente, car Petro vise à supprimer les privilèges aux grandes entreprises, et ainsi récupérer 25 millions de pesos, même montant que Duque a déboursé aux dirigeants de ces entreprises lors de son entrée en mandat.

De leur côté, Yann Basset et Christophe Ventura, membres de l’IRIS déclarent que les Colombien·e·s espèrent que Petro puisse accomplir tout ce qu’il a promis pendant sa campagne électorale. « Il doit répondre à la crise économique et sociale postpandémie, il devra mettre en place une politique de protection sociale et avoir des perspectives d’emploi pour les minorités. » De surcroît, Basset et Ventura abordent le sujet du pouvoir des groupes criminels, notamment le Clan du Golfe, un groupe criminel de trafic de drogue, qui a déclenché une grève armée en mai dernier. « Le Clan du Golfe domine les Caraïbes et a paralysé la vie sociale et économique pendant une semaine pour démontrer son pouvoir. », ont-ils ajouté. Selon le journal El Espectador,[ix] cette grève armée a touché 5 régions, 11 départements et 119 municipalités en Colombie, et selon un rapport de la Juridiction spéciale de la Paix (JEP), 150 faits ont touché la population entre le 5 et le 6 mai 2022 dont 12 homicides et la destruction de 80 immeubles.

À une semaine de son entrée en fonction le 7 août 2022, l’ordre social de la Colombie est encore perturbé. Selon la revue Semana [x]en date du 25 juillet, on a dénombré 34 policiers assassinés et 68 autres blessés. Les départements les plus touchés par la tuerie policière sont Antioquia, Cauca, Narino, Cordoba, Sucre, Arauca, Caqueta, Santander et Norte de Santander. Selon les déclarations de Diego Molano, ministre de la Défense nationale[xi], le Clan du Golfe vise à mettre la force publique au pied du mur et à entamer des négociations, ce qui peut se traduire par le déclenchement d’une possible grève armée au fil des prochains jours. « La Colombie ne peut pas accepter qu’on mette un prix sur la vie d’un héros, notamment un policier, ou un soldat, et que cela reste dans l’impunité. », a déclaré Molano lors d’une réunion de sécurité à Sucre, au nord-ouest de la Colombie. De plus, le ministre a présenté les instructions de l’ancien président Ivan Duque, qui consistent à amorcer l’offensive contre les groupes criminels comme le Clan du Golfe. Mais du côté de Petro, il fait appel au pacifisme en demandant au Clan du Golfe : « Arrêtez les tueries, la voie du changement est la vie. » Lors de ses déclarations au Sommet du Pacte historique à Santa Marta, M. Petro a souligné que le Clan du Golfe a la possibilité d’avoir un démantèlement pacifique, mais il affirme que le groupe préfère se venger des dirigeants en tuant des membres du corps policier qui n’ont pas d’implication dans les problèmes du gouvernement.  Entretemps, le ministère de la Défense nationale de la Colombie offre une récompense de 500 millions de pesos colombiens (140,170CAD) pour attraper les responsables. De son côté[xii], Petro propose une solution : « Il faut aborder une politique de pacification, c’est difficile, mais il faut l’aborder, car cela entre en relation avec une nouvelle façon de comprendre le sujet du narcotrafic et de surmonter cette problématique. 

Alors que les partis d’opposition de l’extrême droite tentent de jeter le blâme sur Petro en ce qui concerne la situation conflictuelle du pays, des mouvements de solidarité sont à la défense des droits de la personne, notamment le Projet Accompagnement Solidarité Colombie, un collectif canadien établi au Québec[xiii] qui accompagne les communautés menacées et dénonce la violation de droits fondamentaux. Selon cet organisme, de nombreuses arrestations se sont produites quelques jours avant le second tour de l’élection présidentielle. Il est d’ailleurs écrit dans un article sur leur site Web que « ce type d’arrestation a pour effet de générer la peur et vise à briser la mobilisation sociale, enfreignant un droit fondamental des populations à s’organiser ».

L’accord de paix : un enjeu persistant en Colombie

 Rappelons que le 24 novembre 2016, Juan Manuel Santos, président de l’époque, a signé un accord de paix avec les Forces armées révolutionnaires de la Colombie (FARC), qui visait à proposer la paix entre le gouvernement colombien et les FARC. Le but premier était d’inviter la guérilla à déposer les armes et à cesser les attaques contre la population.  Selon Nelson Arturo Ovalle Diaz[xiv], professeur de criminologie à l’Université d’Ottawa, l’accord de paix comprend des éléments liés à la démocratie, à l’économie et à la justice transitionnelle. Cet accord était d’ailleurs davantage centré sur ce dernier élément :

« La justice transitionnelle prévoit aussi les mécanismes de dédommagement aux victimes du conflit armé, de recherche de la vérité historique, des garanties de non-répétition, ainsi que les instruments de réconciliation entre les divers membres et groupes de la société. » (p. 9).

Malgré que la signature de cette entente envisageât de mettre fin au conflit armé en Colombie, les Colombien·ne·s luttent encore contre la violence. À l’heure actuelle, l’insécurité règne partout en Colombie. Selon Maria Clara Calle Aguirre,[xv] journaliste pour la chaîne de télévision France 24, les accords de paix sont présentement en péril à cause de la réticence du président Duque : « À mi-mandat, le gouvernement d’Ivan Duque est accusé par l’opposition d’entraver la bonne marche des accords. Son parti, Centre démocratique, s’était opposé au référendum sur l’accord de paix d’octobre 2016. », a-t-elle affirmé. L’opposition du Centre démocratique, le Pacte historique qui est le parti politique de Gustavo Petro, président élu, est parti du bon pied en envisageant l’unité du congrès dont quatre des huit partis ont accepté d’y adhérer. Selon des données du journal El Tiempo, le Pacte historique possède 41 sièges au congrès ce qui représente un quart du total de sièges. Selon Ventura et Basset[xvi], le fait que Petro ait contacté Alvaro Uribe Velez, ancien président de la Colombie et chef de la droite, pourrait faciliter davantage les choses, car si les deux parties s’entendent bien, un accord national serait possible et les Colombien·ne·s pourraient enfin retrouver un peu la paix et « vivre au-delà des différences. »

Une victime du conflit armé prend la parole

Lorsqu’on parle de paix, il faut aussi parler de la guerre, du conflit armé qui a tué des milliers de Colombien·ne·s pendant plus de 60 ans.  En Colombie, plusieurs mouvements révolutionnaires notamment les FARC, l’Armée de libération nationale (ELN) et le paramilitarisme ont été créés dans le but de défendre les intérêts de la population et de la protéger de la « guérilla». Néanmoins, le paramilitarisme dont l’objectif était de « protéger » les citoyen·ne·s, est devenu un mouvement clandestin et dangereux :

« Même si l’État soutient ne pas avoir eu de politique officielle d’incitative à la constitution de groupes paramilitaires, il en a la responsabilité par l’interprétation faite de la loi qui les protègent et de ne pas avoir mis en œuvre les mesures nécessaires pour prohiber, prévenir et punir leurs activités. », est-il écrit dans un article[xvii] du site Web Projet Accompagnement Solidarité Colombie.

Selon Gina Carrasquilla, victime du conflit armé[xviii], l’entrée en mandat de l’ancien président Alvaro Uribe Velez, en fonction de 2002 à 2010, a marqué le début d’une période violente dans son village et aux alentours. Lors d’une entrevue avec L’Esprit libre, Mme Carrasquilla a partagé son témoignage des faits de corruption et de violence armée dont elle a été victime dans son village natal :

« Quelques jours avant les élections présidentielles, un chef d’un groupe paramilitaire a convoqué tous les leaders politiques, moi-incluse, pour une réunion dans un gallodrome de mon village, c’est pour cela que je dis qu’Uribe Velez avait un lien avec les paramilitaires. Le chef nous a obligés à voter pour Uribe, mais les gens ne voulaient pas voter pour lui, car tout le monde était partisan du parti libéral, mais monsieur le chef a dit : cela dit, 90 % des votes doivent être en faveur d’Uribe et le restant pour l’autre candidat. », a-t-elle raconté.

Selon elle, depuis l’arrivée des paramilitaires au village, l’enfer a commencé, des centaines de paysans ont été retirés de leur terrain, des centaines de personnes ont disparu ou ont été tuées par le groupe paramilitaire. On lui a posé la question sur le virage à gauche en Colombie, elle semble un peu sceptique, mais elle garde l’espoir que tout change pour le bien. « Je pense qu’il va falloir attendre plusieurs années que tout cela change, mais entretemps, beaucoup de gens vont perdre leur vie. », a-t-elle affirmé. Mais, malgré tout, elle croit qu’il y a une lueur d’espoir. « Avant de mourir, je souhaite que la Colombie puisse enfin retrouver la paix et la justice sociale, j’espère que la sagesse de Petro l’aide à résoudre cette problématique.  J’espère pouvoir retourner en Colombie un jour. », a-t-elle conclu.

De tels témoignages font preuve des grandes attentes du peuple colombien qui pèsent sur Gustavo Petro. Avec sa victoire historique, il n’a franchi que le premier pas vers une nouvelle ère de la politique colombienne. Même si une partie de la population se méfie de la bonne volonté de changement proposé par Petro, davantage de personnes commencent à lui faire confiance.  Depuis son entrée en mandat, le nouveau président est parti du bon pied, notamment avec la restauration des accords de paix.  Selon un tweet de Presidencia Colombia, publié le 21 août 2022, Petro vise à rétablir les accords de paix avec l’ELN en suspendant les arrestations et les extraditions des membres de la table de négociation pour pouvoir discuter des enjeux de l’entente de paix. Mais, au fils des prochains mois, le nouveau président de la Colombie devra proposer une solution à la problématique du narcotrafic et au démantèlement des groupes criminels.  

CRÉDIT PHOTO :  Shutterstock/ Yhaira Rincon  

[i] Wego Planet The Travelers’s guide, «Histoire de la Colombie : de l’ère précolombienne à nos jours », 2 aôut 2022, https://wego-planet.com/fr/histoire-de-colombie/

[ii] Redaccion El tiempo, «Resultados elecciones 2022: Gustavo Petro, nuevo president de Colombia», 19 juin 2022, https://www.eltiempo.com/elecciones-2022/presidencia/resultados-elecciones-en-colombia-2022-en-vivo-boletines-registraduria-681350

[iii] El Tiempo, « Resultados elecciones 2022 : Gustavo Petro, nuevo presidente de Colombia», 19 juin 2022, https://www.eltiempo.com/elecciones-2022/presidencia/resultados-elecciones-en-colombia-2022-en-vivo-boletines-registraduria-681350

[iv] Christophe Ventura, « Colombie : le défis d’une présidence inédite », 03 août 2022, https://www.iris-france.org/wp-content/uploads/2022/07/Note_AFD_Colombie_07-2022.pdf

[v] El Pais, «EN DIRECTO: Gustavo Petro da un discurso en la primera vuelta, elecciones colombianas 2022, El Pais, 19 juin 2022. https://www.youtube.com/watch?v=dtYZZGO9mQA

[vi] France 24,  «Pour la première fois, La Colombie élit un président de gauche, Gustavo Petro. France 24 », 20 juin 2022. https://www.youtube.com/watch?v=IQoVJD2DrqQ

[vii] Yann Basset, propos recueillis par Shanned Morales le 29 juillet 2022.

[viii] Edwin Moreno, propos recueillis par Shanned Morales le 27 juillet 2022.

[ix]  Redaccion Judicial, « Paro Armado: en dos dias hubo 150 afectaciones y 11 departamentos estan en zozobra », https://www.elespectador.com/judicial/paro-armado-segun-la-uia-de-la-jep-en-dos-dias-se-han-registrado-150-afectaciones/

[x] Semana, « La policia esta amenazada por los criminales : bajo el plan pistola los estan masacrando hasta en su casa y en dias de descanso », 27 juillet 2022, https://www.semana.com/nacion/articulo/la-escalada-violenta-contra-la-policia-ya-deja-32-muertos-historias-de-dolor-y-barbarie-contra-los-uniformados/202200/

[xi] MinDefensa Colombia, «Reunion de Seguridad en Corozal, Sucre », juillet 28 2022. https://www.youtube.com/watch?v=pNxy9As1ioE

[xii]  El Tiempo, «Llamado de Petro para que el ‘clan del Golfo’ frene ‘plan pistola’, el Tiempo », 29 juillet 2022. https://www.youtube.com/watch?v=94OQ4Cha7bo

[xiii]  Projet Accompagnement Solidarité Colombie, « Persécutions, stigmatisations et montages judiciaires comme stratégie de répression de la protestation dans le contexte électoral », 15 juin 2022, https://pasc.ca/fr/action/persecutions-stigmatisation-et-montages-judiciaires-comme-strategie-de-repression-de-la

[xiv] Ovalle Diaz, Nelson Arturo, « L’accord de paix en Colombie à la lumière du droit international interaméricain », , Revue générale de droit,  vol.49  Special Issue 2019 : https://doi.org/10.7202/1055488ar

[xv]  Maria Clara Calle Aguirre, « Quatre ans après les accords de paix, la Colombie toujours en proie à la violence »,26 septembre 2020, https://www.france24.com/fr/20200926-quatre-ans-apr%C3%A8s-les-accords-de-paix-la-colombie-toujours-en-proie-%C3%A0-la-violence

[xvi]  Christophe Ventura, Yann Basset, «Quelques perspectives après l’élection du Gustavo Petro », 11 juillet 2022, https://www.youtube.com/watch?v=W8-50a5Dd0Q

[xvii] Projet Accompagnement Solidarité Colombie, «Histoire  et analyse  du paramilitarisme  en Colombie, 30 septembre 2006, https://pasc.ca/fr/article/histoire-et-analyse-du-paramilitarisme-en-colombie

[xviii]  Victime anonyme, propos recueillis par Shanned Morales le 4 août 2022.

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