Le Tigré : une crise aux accents profonds

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Le Tigré : une crise aux accents profonds
Analyses
| par Hermann-Habib Kibangou |

En Éthiopie, sur une superficie totale de 1 172 127 km² pour une population d’environ 113 millions d’habitant·e·s,le Tigré n’occupe que 50 000 km², pour 6 millions d’habitant·e·s. Malgré sa petite taille, cette région du Nord – sur un total de dix provinces – partage sa frontière avec l’Érythrée (indépendante en 1993) et le Soudan du Sud (indépendant en 2011). 

Les relations entre le Tigré et l’Érythrée sont marquées tantôt par des coalitions d’intérêt[i], par exemple lorsqu’il fallait chasser militairement Mengistu Hailé Mariam[ii], tantôt par une « politique de l’inimitié » – pour reprendre le titre d’un livre d’Achille Mbembe[iii] –, comme lorsque l’armée érythréenne est venue à la rescousse du gouvernement fédéral éthiopien pour combattre les forces tigréennes avec cette crise qui dure depuis neuf mois. 

Au début du conflit, l’envoi des roquettes par les combattants tigréens vers le territoire érythréen justifiait alors la présence érythréenne aux côtés du gouvernement fédéral éthiopien. Si, dans un premier temps, le gouvernement éthiopien rejetait ces accusations, il finira par reconnaître la présence de l’armée érythréenne sur le sol tigréen en conséquence des pressions de la communauté internationale et des preuves apportées par les troupes tigréennes. Il ne faut pas non plus oublier la présence sur le sol tigréen d’un millier de réfugié·e·s érythréen·ne·s. Les relations entre le Tigré et le Soudan du Sud sont aussi marquées par une forme de solidarité. Au début de la guerre, on a vu des réfugié·e·s tigréen·ne·s fuir les affrontements et se diriger vers le voisin sud-soudanais, alors que l’armée tigréenne, appuyée par l’armée érythréenne, défendait son territoire contre les troupes fédérales. Militairement aguerrie, l’armée tigréenne va tenir tête à ses adversaires grâce à son expérience acquise durant des années à la commande de l’armée fédérale. En effet, le Tigré a joué un rôle non négligeable dans l’histoire du pays, notamment à travers le Front de libération du peuple du Tigré (FLPT) qui a régné pendant 27 ans (1991-2018). On peut affirmer, sans exagérer, que l’histoire contemporaine éthiopienne se confond en partie avec le FLPT, parti jadis dirigé par Meles Zenawi (1955-2012).

 

Meles : un leader charismatique? 

 

Ancien premier ministre (1995-2012), considéré comme « le leader africain le plus original et le plus intelligent de ces cinquante dernières années »[iv], Meles Zenawi est vu par certains comme un leader charismatique. Cet éloge est lié à son refus de tout « autoritarisme pur et dur » pour diriger un pays comme l’Éthiopie.[v] La mise en place d’un système « garantissant à tou[te]s – "nations, nationalités et peuples" – un haut degré d’autonomie interne, allant jusqu’au droit à l’autodétermination, et à l’indépendance »[vi] explique sans doute le refus de ce dirigisme. Avec la guerre du Tigré, sa région natale, Meles risque de se retourner dans sa tombe. En effet, tout porte à croire qu’il a emporté avec lui le secret d’une Éthiopie pacifique et unie. Meles savait en effet gérer les crises internes.[vii] Ainsi, on peut penser qu’il avait tellement mis la barre haute que ses successeurs immédiats n’ont pas été à la hauteur de la tâche! La question reste posée. Son décès en 2012 n’a pas ravagé l’Éthiopie grâce, notamment, à un transfert de pouvoir pacifique ayant abouti à la nomination de Hailémariam Desalegn[viii], moins charismatique que Meles, qui va diriger le pays du 20 août 2012 au 2 avril 2018. Au bout de six années de pouvoir, Desalegn est contraint à la démission à la suite de mouvements de protestation qui vont embraser l’Éthiopie et qui seront durement réprimés[ix] par les forces de l’ordre, causant au passage environ un millier de victimes. 

Après la disparition de Meles, il faut le souligner, le FLPT, garante de la sécurité nationale pendant près de trois décennies[x], perd peu à peu de son influence sur toute l’étendue du territoire éthiopien[xi]. Cette perte de prestige sera presque totale avec les rapports tendus entre le nouveau premier ministre Abiy Ahmed (entré en fonction le 1er décembre 2019, après la démission de son prédécesseur Desalegn) et certains leaders tigréens[xii]. Pour ces derniers, Abiy Ahmed n’était encore qu’un premier ministre de transition (ce qui, au fond, n’était pas faux) qui devait être confirmé à son poste par des élections démocratiques. 

 

Abiy Ahmed : un leader ambitieux?

 

Désireux de conquérir le cœur de ses concitoyen·ne·s, le nouveau premier ministre voulait partir sur de nouvelles bases, notamment avec la création d’un grand parti de coalition, d’où la dissolution du Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien (FDRPE) – dirigée d’abord par Meles jusqu’à sa mort, puis par Desalegn ensuite – et la création du Parti de la Prospérité. Alors que la coalition dirigée par Meles réunissait quatre partis[xiii] (le Mouvement national démocratique Amhara, le Front de libération du peuple du Tigré, le Mouvement démocratique des peuples du sud de l’Éthiopie et l’Organisation démocratique des peuples Oromo), la nouvelle coalition en compte huit : le Mouvement national démocratique Amhara (MNDA), le Parti démocratique national Afar (PDNA), le Front unité démocratique du peuple de Benishangul-Gumuz (FUDPBG), le Parti démocratique populaire de Somali (PDPS), le Mouvement démocratique populaire Gambela (MDPG), la Ligue nationale Hareri (HNL), le Mouvement démocratique des peuples du sud de l’Éthiopie (MDPSE) et l’Organisation démocratique des peuples Oromo (ODPO). Toutefois, si le FLPT était présent dans la coalition de quatre, il a refusé de faire partie de la coalition de huit. Ce refus témoigne de la discorde entre Abiy Ahmed et les leaders du Tigré qui va prendre une tournure grave lorsque les autorités fédérales vont – officiellement à cause de la pandémie – repousser à trois reprises la date des élections contre le gré des autorités régionales tigréennes. Puis, celles-ci vont décider d’organiser, contre la volonté du gouvernement fédéral éthiopien, les élections auxquelles vont participer deux millions de votant·e·s. Cette décision tigréenne d’organiser des élections de façon unilatérale est à la base de la guerre du Tigré.

Dans le but de punir les autorités tigréennes et de rétablir l’ordre, les forces armées éthiopiennes lancent une attaque contre les forces tigréennes le 4 novembre 2020. Cette guerre, qui devait durer deux semaines, en est à son neuvième mois et a déjà fait des milliers de victimes[xiv], rendant fragile la paix dans la sous-région. Ainsi, Abiy Ahmed, qui a remporté un Nobel le 11 octobre 2019, ne fait pas honneur à ce prix prestigieux, et mérite encore moins de recevoir un prix Nobel de la paix. Si l’ambition de la nouvelle coalition d’Abiy Ahmed était de mettre fin à une organisation ethnolinguistique des partis politiques, rien ne prouve qu’il va y arriver. De « père oromo et de mère amhara »[xv], il est difficile de penser qu’il n’aura pas le soutien de ces deux groupes ethniques, si tant est que les hommes politiques s’appuient souvent sur leur base ethnique (ethnicisation) pour gagner des élections en Afrique en général. En Éthiopie, pays de plus de 80 groupes ethniques, les Oromos (population en majorité musulmane) et les Amharas (population en majorité chrétienne) représentent respectivement 40 % et 27 % de la population, pour un total de 67 %. Vue sous cet angle, l’Éthiopie ne fait certainement pas exception. Toutefois, un point qui rapproche l’actuel premier ministre et ses adversaires tigréens est la religion : Abiy Ahmed est né de mère amhara de religion chrétienne orthodoxe, comme l’ensemble du Tigré, et de père oromo musulman. Mais, ce qui l’oppose au peuple tigréen n’est pas la croyance religieuse, mais plutôt la politique ou, plus précisément, une manière de faire de la politique. Ainsi, vu sous cet autre angle « le conflit actuel a de profondes racines ».[xvi] En effet, Debretsion Gebremichael, leader tigréen, aspirait déjà à devenir premier ministre du gouvernement fédéral. Malheureusement pour lui, le choix était porté sur le premier ministre actuel. En outre, les dirigeants tigréens reprochaient au premier ministre de ne pas leur avoir accordé la place qui leur revenait de droit,[xvii] ce qui va renforcer l’animosité entre les autorités tigréennes et le premier ministre du gouvernement fédéral. Cette animosité ne prendra pas fin avec la tenue des élections et la victoire de l’actuel premier ministre. 

 

Élections en temps de guerre et reprise de Mekele        

 

Après plusieurs reports dus à la pandémie et aux difficultés logistiques[xviii], à savoir la finalisation de l’enregistrement des électeur·rice·s, la formation du personnel électoral et l’impression et distribution de bulletins de vote[xix], le gouvernement éthiopien va tout de même organiser des élections en temps de pandémie, comme l’ont fait plusieurs autres pays sur le continent. D’abord fixées en mai 2020, ensuite au 29 août 2020, puis sine die, avant d’être confirmées pour le 5 juin 2021, celles-ci ont pu se tenir dans la plupart des régions du territoire le 21 juin 2021 – excepté certaines régions comme le Tigré et l’Oromia à cause des problèmes de sécurité – soit au total dans 78 sur 547 circonscriptions[xx]. Dans un cinquième des circonscriptions qui n’ont pas pu voter, les élections sont reportées du 6 au 30 septembre 2021. Entre-temps, le Parti de la prospérité d’Abiy Ahmed pouvait se réjouir d’avoir remporté 410 des 436 sièges dans les circonscriptions ayant voté. Malheureusement, la joie de la victoire va être écourtée par la reprise de Mekele (capitale du Tigré) par les combattants du FLPT, occasionnant l’arrestation des milliers de combattants de l’armée fédérale : une vraie humiliation pour le prix Nobel de la paix. Chose curieuse, les autorités fédérales vont décider de façon unilatérale la cessation des hostilités, décision que les autorités provinciales tigréennes vont rejeter. 

 

Refus de dialoguer 

 

Face aux appels au dialogue de la part de la communauté internationale, Abiy Ahmed oppose une fin de non-recevoir. La liste des victimes de cette crise, qu’on aurait pu éviter, ne fait que s’allonger, alors que le pouvoir fédéral incite les jeunes éthiopien·ne·s à rejoindre les rangs de l’armée pour mettre à genoux les combattants tigréens plus aguerris et davantage expérimentés. Allons-nous assister à une guerre qui menace l’intégrité de l’Éthiopie? La question se pose de plus en plus. C’est le cas de cet appel d’une dizaine d’intellectuel·le·s africain·e·s[xxi] dont Souleymane Bachir Diagne, Mamadou Diouf, Elleni Centime Zeleke, Godwin Murunga, Boubacar Boris Diop, Achille Mbembe, Jimi O. Adesina, Ato Sekyi-Otu, Felwine Sarr, Anne-Marie Bryan et Imraan Coovadia, pour ne citer que ceux·elles-là. Aussi, écrivent-il·elle·s en substance : « Nous sommes profondément bouleversé[e]s par la guerre civile en cours en Éthiopie – que certains qualifient de conflit interne régionalisé, étant donné le rôle joué par l’[É]rythrée dans ce conflit. Nous constatons avec consternation que les protagonistes du conflit ne sont plus seulement les [F]orces de défense du Tigré [FDT] et les [F]orces de défense nationale éthiopiennes [FDNE], ainsi que les forces spéciales d’Amhara, mais aussi l’[A]rmée de libération oromo d’un côté et, de l’autre, les forces spéciales de plusieurs autres régions, ainsi que de conscrits ».[xxii] Ces intellectuel·le·s s’inquiètent donc de la multiplication des protagonistes dans ce conflit qui risque de dévaster le pays entier, si ce n’est toute la région de l’Afrique de l’Est. De surcroît, il·elle·s déplorent le rôle de l’Union africaine à cause de son manque d’engagement dans cette guerre qui prend de plus en plus des proportions inquiétantes. Conscient·e·s donc de la gravité de cette crise, la réponse que propose cette dizaine d’intellectuel·le·s est avant tout une solution politique plutôt que militaire. 

         L’appel de ces intellectuel·le·s est louable, même s’il tombe neuf mois après le début du conflit. Mais, comme on le dit si bien : Mieux vaut tard que jamais! Cet appel devrait aussi placer les Éthiopien·ne·s de toutes conditions devant leurs responsabilités. En même temps, il ne devrait pas nous faire perdre de vue l’histoire de ce pays, marquée par des problèmes ethniques et d’intégration. 

 

Problèmes ethniques et échec de l’intégration : et si l’histoire se répétait? 

 

« Faute d’une politique imaginative de construction nationale et d’intégration, les dirigeants de l’Éthiopie impériale, comme ceux de l’Éthiopie révolutionnaire, décidèrent alors le maintien de l’unité par la force, ce qui provoqua une dissidence des nationalismes et des résistances armées. »[xxiii] Cette remarque judicieuse d’Abbas Haji est encore d’actualité, comme si l’histoire encore une fois se répétait. En effet, un regard sur l’histoire récente de ce pays indique que chaque régime a eu à gérer toute forme de tension, de rébellion, voire de dissidence. Donc, les années 1970 sont marquées par la famine dans le Wollo, par l’instabilité politique ayant conduit à la mise à l’écart du roi Hailé Sélassié en 1974, à l’enlèvement de ce dernier au palais du « Vieux Guébi » le 12 septembre 1974[xxiv], puis à son assassinat par étouffement le 27 août 1975 par un régime militaire brutal et violent, le Derg (nom issu de la langue ecclésiastique ge’ez et qui signifie « comité »), à la tête duquel se trouvait Mengistu Hailé Mariam[xxv]. Début 1976, le Derg mettra fin à la monarchie avant de procéder à une purge qui fera de nombreuses victimes, notamment son président, Teferi Bante, liquidé par Mariam pour divergence de points de vue et rivalité interne. De plus, cette instabilité au sommet de l’État va être compliquée par l’invasion de la province de l’Ogaden par le président somalien Syad Barré. À la demande de Mariam, cette attaque sera neutralisée par l’Éthiopie avec l’intervention de l’Union soviétique. Cette large victoire éthiopienne va marquer le passage du pays au communisme avec une gestion malheureusement désastreuse[xxvi]. Une rébellion en partie tigréenne (FLPT) et érythréenne va mettre fin au régime militaire en 1991. « C’est de cette situation dont hérite alors le Front révolutionnaire et démocratique des peuples d’Éthiopie »[xxvii], au pouvoir de 1991 à 2018, avec un intermède non négligeable : la fin d’une période de transition (août 1995) qui correspond à l’avènement de la République fédérale démocratique d’Éthiopie sur la base de la Constitution de 1994. Cette constitution reconnaît une large autonomie aux États et octroie des pouvoirs aux différents groupes ethniques avec un système presque parlementaire où le premier ministre a les pleins pouvoirs[xxviii]. « Mais dans les faits, cette promesse d’autonomie a tourné court, et l’opposition a été mise au pas, voire tout simplement démantelée »[xxix]. Seraient-ce ces mêmes pleins pouvoirs qui auraient amené le prix Nobel de la paix à déclarer la guerre au Tigré? Cette question mérite d’être approfondie. Selon certain·e·s spécialistes, les différents régimes ne s’y sont pas souvent pris de la meilleure des manières. Selon Abbas Haji, « Les tentatives d’intégration à l’Empire de sociétés extrêmement hétérogènes au regard des valeurs et de la culture de la classe dirigeante, se sont soldées par un échec; elles restent à l’origine des conflits politiques actuels. »[xxx]

 

Conclusion 

 

La situation au Tigré laisse tout de même perplexe quant à sa gravité et à l’ampleur des conséquences, sans oublier ses zones d’ombre. Quid des intellectuel·le·s et autres forces vives de la fédération éthiopienne? Voilà autant d’interrogations qui peuvent aider à appréhender de manière générale la situation sociopolitique en Éthiopie et, en particulier, au Tigré. À tous points de vue, cette guerre aux accents multiples reste une guerre des idées, une guerre armée, ethnique et peut-être aussi idéologique. Elle révèle en partie le problème d’un pays en mal d’intégration et de construction nationale. 

La construction d’un État national et la politique d’intégration doivent permettre à tou·te·s les Éthiopien·ne·s – toutes ethnies confondues – de s’enrichir mutuellement en puisant dans leurs différentes traditions. 

La guerre du Tigré a montré que l’Éthiopie n’a pas fait honneur à son hymne national « Wedefit Gesgeshi Woude Enat Ytyopa », traduit en français par « Marche vers l’avant, chère Mère Éthiopie ». Bien au contraire, elle a fait plusieurs pas en arrière. Mais, va-t-elle vite rebondir? Nous osons l’espérer… 

 

crédit photo : flickr:/Martha de Jong Lantink

 

[i] Duteuil, M. (s. d.). Pouvoir militaire et tradition impériale. Autrement Monde, nº 2, p. 90.

[ii] Chef d’État éthiopien de 1977 à 1991.

[iii] Mbembe, A. (2016). Politique de l’inimitié. La Découverte.

[iv] Clapham, C. (2015, 25 septembre). 40 ans après la mort d’Hailé Sélassié, le décollage de l’Éthiopie. The Conversationhttps://theconversation.com/40-ans-apres-la-mort-dhaile-seliasse-le-decollage-de-lethiopie-46757

[v] Loc. cit. 

[vi] Loc. cit. 

[vii] Machulka, D. (2002, 24 mai). Les voies étroites d’un pays à l’équilibre fragile. Marchés tropicaux, p. 1083.

[viii] Clapham, C. op. cit.

[ix] Jeune Afrique. (2018, 15 février). Éthiopie : le Premier ministre Hailemariam Desalegn démissionne. https://www.jeuneafrique.com/531208/politique/ethiopie-le-premier-ministre-hailemariam-desalegn-demissionne

[x] De la chute de Mengistu Hailé Mariam en 1991 jusqu’au sixième anniversaire de mort de Meles en 2018.

[xi] Lafargue, F. (2020, 30 juin). L’Éthiopie survivra-t-elle en 2025? The Conversationhttps://theconversation.com/lethiopie-survivra-t-elle-en-2025-141183

[xii] Kinfe Dagnew, directeur de Metals and Engineering Corporation, a été arrêté pour corruption, alors que le chef d’état-major Samora Yunis s’est vu écarté de son poste.

[xiii] Lafargue, F. L’Éthiopie survivra-t-elle en 2025? op. cit.

[xiv] DW News. (2021, 14 août). Escalating Tigray conflict poses threat to whole East African region | DW News [vidéo]https://youtu.be/a_a7d1qgQ6I

[xv] Lafargue, F. L’Éthiopie survivra-t-elle en 2025? op. cit.

[xvi] Lafargue, F. (2020, 2 décembre).  Tigré : tombeau de l’Éthiopie? The Conversation https://theconversation.com/tigre-tombeau-de-lethiopie-151082

[xvii] Lafargue, F. L’Éthiopie survivra-t-elle en 2025? op. cit.

[xviii] AFP. (2021, 24 août). Élections en Éthiopie : nouveau report du scrutin dans plusieurs régions. VOAhttps://www.voaafrique.com/amp/elections-en-ethiopie-nouveau-report-du-scrutin-dans-plusieurs-r%C3%A9gions-/6013813.html

[xix] France 24. (2021, 15 mai). En Éthiopie, les législatives reportées sine die pour raisons logistiques. https://amp.france24.com/fr/afrique/20210515-en-%C3%A9thiopie-les-l%C3%A9gislatives-report%C3%A9es-sine-die-pour-raisons-logistiques

[xx] BBC. (2021, 18 juin). Élections 2021 en Éthiopie : ce qu'il faut savoir. https://www.bbc.com/afrique/region-57483273.amp

[xxii] Loc. cit.

[xxiii] Abbas Haji, L’État et les crises d’intégration nationale en Éthiopie contemporaine. Travaux et documents n° 37. Programme Afrique australe de la maison des sciences de l’Homme d’Aquitaine. Talence : Centre d’étude d’Afrique noire/Institut d’études politiques de Bordeaux, 1993, résumé.

[xxiv] Duteuil, M. op. cit. p. 86.

[xxv] Machulka, D. op. cit.

[xxvi] Loc. cit.

[xxvii] Ibid., p. 1084.

[xxviii] Loc. cit.

[xxix] Clapham, C. op. cit.

[xxx] Abbas Haji, L’État et les crises d’intégration nationale en Éthiopie contemporaine. Travaux et documents n° 37. Programme Afrique australe de la maison des sciences de l’Homme d’Aquitaine. Talence : Centre d’étude d’Afrique noire/Institut d’études politiques de Bordeaux, 1993, p. 3.

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