Une élection américaine qui passera à l’Histoire

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Une élection américaine qui passera à l’Histoire
Analyses
| par Sarah Lapré |

L’élection de Donald Trump comme 45e président des États-Unis d’Amérique est en soi un bouleversement historique. Cela aura nécessairement des répercussions à l'échelle planétaire. Alors que le Canada et presque l’ensemble de l’Europe s’effraient devant cette nouvelle, la Russie s’en réjouit : cela nous donne un bon aperçu des relations internationales que ce nouveau président va privilégier. Jetons un bref regard sur la politique mouvementée des États-Unis en ce début d'année 2017.

Tout d’abord, il faut s’attendre à ce que les relations politiques entre le Canada et les États-Unis soient ébranlées par le résultat de cette nouvelle élection, tout comme leurs relations socio-économiques. Dans la nuit du 8 novembre 2016, les médias ont annoncé que les marchés boursiers étaient en panique. La surprise fut totale, puisque les statistiques prévoyaient l’élection d’Hillary Clinton. Le 9 novembre 2016, à 7h du matin, le site web d’immigration Canada n’était plus accessible. Le nombre de visites avait dépassé les capacités du serveur. Dans les heures qui ont suivi l'élection de Trump, les demandes en provenance des États-Unis ont été douze fois plus élevées qu'en moyenne[i].

Devons-nous nous attendre à un mouvement massif de la population américaine déçue par cette élection, ou apeurée par les décisions futures de leur nouveau président? Denis Coderre, maire de Montréal, se dit justement prêt à accueillir les nouveaux et nouvelles arrivants-es américains-es[ii].

Pouvons-nous envisager une seconde migration comme celle des loyalistes après la guerre d’indépendance? Le passage du XVIIIe au XIXe siècle fut secoué par la Guerre d’Indépendance américaine qui entraîna l’émigration de plusieurs milliers de loyalistes. En sol canadien, cela a en quelque sorte défini les frontières provinciales. En effet, la révolution américaine de 1776 eut plusieurs effets sur l’évolution du paysage québécois et sur la croissance démographique de la province. Entre autres, cette arrivée américaine entre 1791 et 1812 permit un accroissement de « la population de langue anglaise du Bas-Canada […] de 10 000 à 30 000[iii] », ce qui représentait à l’époque près de 10% de la population totale du territoire. Doit-on s’attendre à un mouvement semblable de la part des Américains-es, en ce début de XXIe siècle? Quels en seront les impacts sur le développement économique, politique et social du Canada?

S’il faut s’attendre à de nombreux bouleversements, il ne faut pas trop s’inquiéter. Andréanne Bissonnette, coordonnatrice de l’observatoire sur les États-Unis à l’Université du Québec à Montréal, croit qu’il est possible de s’attendre à une augmentation, mais non pas à un mouvement tel que ce qui a été vu aux XVIIIe et XIXe siècles. « Ce qui est survenu le 9 novembre, soutient-elle, est un contrecoup de la surprise des Américains face à l’élection de Donald Trump. Passé le choc initial, on peut percevoir une volonté de changer les choses au niveau local, par exemple avec un engagement politique qui se développe durant la campagne et après. » Doit-on s’attendre à un mouvement semblable de la part des Américains-es, en ce début de XXIe siècle ? Quels seront les impacts sur le développement économique, politique et social du Canada ? Les questions sont multiples. Il faut s’attendre à de nombreux bouleversements et les prochaines semaines nous apporteront certainement des éclaircissements.

Le cabinet Trump     

La formation du cabinet Trump est préoccupante. En effet, nous avons pu voir plusieurs personnages tout aussi intéressants les uns que les autres se joindre au nouveau président.

Lorsque l’équipe transitoire de Trump a demandé à obtenir la liste des employés-es ayant participé aux conférences sur le réchauffement climatique, ainsi que la liste des publications de ces employés-es, certains-es ont craint que Trump dresse ainsi une liste de ses ennemis-es. L’explication probable est que Trump cherche à déterminer l’efficacité du ministère de l’Énergie, mais sa position sur le réchauffement climatique en fait sourciller plus d’un. Il a entre autres affirmé que le réchauffement climatique était un canular. Le choix de Scott Pruitt comme directeur de l’Agence de protection de l’environnement va en ce sens puisque ce dernier « nie l’influence humaine sur le réchauffement climatique[iv] ». Sur la question de l’environnement, la formation du cabinet Trump est donc hautement inquiétante. En plus de Scott Pruitt, le président a choisi Rick Perry comme Secrétaire à l’Énergie. Ce dernier est un magnat des hydrocarbures, climatosceptique de surcroît.

Aussi, Trump a choisi Rex Tillerson comme secrétaire d’État. Tillerson est PDG de la société pétrolière ExxonMobil. Il a développé des liens très serrés avec la Russie, notamment en ce qui concerne leurs sociétés pétrolières. Il serait reconnu comme étant un ami de Vladimir Poutine, relation dénoncée par certains-es politiciens-nes américains-es[v]. Ses prises de positions sur la lutte contre le réchauffement climatique vont à l’encontre du consensus scientifique : en encouragent l’investissement dans l’or noir, il laisse présager le pire concernant cet enjeu environnemental. Tillerson est lui aussi climatosceptique. Même s’il a reconnu l’existence des changements climatiques, ses actions ne correspondent pas à ses paroles, puisqu’il continue de financer des organismes qui en nient les conséquences[vi].

Les nouveaux et nouvelles membres du gouvernement Trump sont donc nombreux-ses à remettre en question le consensus scientifique sur les changements climatiques qui est pourtant soutenu par les rapports du groupe d’export intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), un organisme des Nations Unies[vii].

Les stratégies du président sont également très contestables. Tout en critiquant l’entreprise Goldmans Sachs, que Trump considère comme étant à l’origine de la crise économique de 2008, ce dernier invite à ses côtés plusieurs membres de cette banque d’investissement américaine[viii]. Steven Mnuchin, secrétaire au Trésor, y a travaillé pendant 17 ans; Gary Cohn, directeur du Budget, possède 175 millions en actions chez cette même entreprise; Stephen Bannon, nouveau conseiller accusé d’être un « white supremacist », y était un ancien banquier.

Trump semble privilégier des membres ayant des opinions radicales envers l’Iran et la Syrie. Il a également choisi des individus non-favorables aux ententes de libre-échange avec le Canada. En effet, son nouveau secrétaire au Commerce Wilbur Ross est, selon Radio-Canada, à l’origine de la critique de l’ALENA, tout comme celle contre l’entrée de la Chine au sein de l’Organisation mondiale du Commerce en 2001[ix].

Position controversée du nouveau président

Les médias font grandement ressentir l’inquiétude générale que provoque la politique protectionniste du nouveau président. Le marché américain est le principal marché d’exportation des marchandises canadiennes et bon nombre d’emplois de notre côté de la frontière dépendent des investissements américains. Trump attaque durement les ententes de libre-échange et espère rétablir l’équilibre commercial en faveur des États-Unis[x]. Comme nous venons de le voir, les valeurs promues par Donald Trump en matière d’économie et de politique ne correspondent plus à l’Accord de libre-échange nord-américain. Le président a également menacé et découragé bon nombre d’entreprises qui avaient des visées au Mexique. Après avoir dissuadé Ford d’investir plus d’un milliard et demi de dollars au Mexique et menacé General Motors de taxer l’entrée des véhicules qu’il y assemble, il s’en est pris à Toyota. « Toyota, a-t-il tweeté, annonce la construction d’une usine au Mexique pour assembler des voitures Corolla pour les USA. NON ! Faites votre usine aux USA ou payez une lourde taxe frontalière[xi] ».

Plusieurs autres enjeux étaient également questionnés durant cette élection : la légalisation de la marijuana, la possession d’armes à feu, la peine de mort, l’aide médicale à mourir, le salaire minimum. La position de Trump sur ces enjeux aura nécessairement un impact au Canada, puisque la plupart de ces questionnements y sont aussi d’actualité. Marise Bachand, spécialiste de l’histoire des États-Unis et enseignante à l’Université du Québec à Trois-Rivières, croit qu’il y aura certainement des conséquences : « Les changements ont déjà commencé. Les marchés n’aiment pas l’imprévisibilité et Trump est de loin le plus imprévisible des présidents élus depuis plusieurs décennies. Ceci étant dit, il faut se rappeler que le parti républicain qui contrôle les deux chambres compte une solide et influente aile libre-échangiste. » Elle rappelle que dans le cadre de la Révolution d’indépendance, les États-Unis ont favorisé l’ouverture de marchés. L’attitude du gouvernement américain ne changera pas aussi rapidement que ce que l’on laisse croire.

Andréanne Bissonnette juge en revanche que la gravité de ces conséquences va dépendre de chaque dossier et va s’inscrire dans la durée. Elle soutient que « la bonne relation Trudeau-Obama permettait l’avancement des dossiers de façon rapide, grâce à leur idéologie commune, et les ententes se faisaient donc facilement. La relation Trudeau-Trump pourrait être plus complexe, plus difficile à établir, mais il ne faut donc pas trop s’inquiéter, puisque Trump reconnait la nécessaire relation particulière avec le Canada du côté commercial. » Notons justement que Trump a affirmé qu’il allait annuler tous les décrets signés par Obama durant les huit années de son mandat[xii].

Finalement, il faut observer de près les actions de ce nouveau président, puisque non seulement les mesures protectionnistes font sourciller certains libre-échangistes canadiens, mais son discours radical envers la guerre en Syrie, et son idée d’élever un mur entre les États-Unis et le Mexique sont également inquiétantes pour l’avenir de la paix mondiale. En janvier 2017, Trump a justement réitéré ses propos en soutenant que le Mexique devra payer le mur qu’il souhaite voir ériger, remboursant ainsi les frais avancés par les contribuables américains-es[xiii]. À la fin de l’année 2016, il a également soutenu qu’il n’avait pas peur d’une course aux armements et que les États-Unis devaient « accroître leur capacité nucléaire »[xiv]. Cette réaction survient alors que le président Poutine réclame un renforcement des forces nucléaires russes[xv].

En décembre, l’Agence centrale de renseignement des États-Unis, la CIA, soutenait que le Kremlin aurait joué un rôle dans l’élection présidentielle[xvi]. On apprend également que le Kremlin aurait espionné le nouveau président et détiendrait des informations compromettantes mettant l’avenir de la politique américaine entre les mains de la Russie. Pourtant, Trump continue d’encenser Poutine, ce qui est inhabituel pour un président américain. Bien que de nombreux-ses sénateurs et sénatrices américains-es du Parti républicain dénoncent l’intrusion russe dans la politique américaine et que les accusations contre Vladimir Poutine vont de la corruption à l’assassinat, le nouveau président continue de soutenir une alliance avec ce dernier et le défend contre les allégations de la CIA. « Trump semble aveuglé par Poutine, qui aurait bel et bien réussi le coup fumant de déstabiliser une élection présidentielle dans la plus puissante démocratie du monde[xvii] », notamment en interceptant les courriels du Parti républicain durant la campagne électorale, peut-on lire sur le site de Radio-Canada. Plusieurs mois plus tôt, Trump aurait même invité la Russie à s’introduire dans le système informatique américain, afin de retrouver les courriels du Parti démocrate, soutenant que les médias les remercieraient[xviii]. Le président a ainsi encouragé l’espionnage contre son opposante politique et il a favorisé l’implication russe dans le dénouement électoral de novembre dernier. Dernièrement, le président Trump a finalement admis que la Russie devait être derrière le piratage informatique du Parti démocrate[xix].

Relations frontalières

Dès son élection, Trump a soutenu qu’il souhaitait conserver un lien très fort avec le Canada. Depuis l’annonce du résultat électoral, Justin Trudeau a indiqué que les relations entre le Canada et les États-Unis resteraient positives, puis il a invité le nouveau président à venir au Canada pour qu’ils puissent discuter de l’avenir de leurs relations[xx]. Les rêves et valeurs qu’ils partagent sont à la base de la solidarité politique entre les deux pays. Trudeau veut à cet égard que leur relation soit un modèle pour le reste du monde. Par contre, les gouvernements n’ont pas la même vision de l’avenir commercial mondial : les relations que le Canada souhaite entretenir avec la Chine sont à l’opposé de ce que Trump cherche à mettre de l’avant dans son programme politique[xxi].

Conséquemment, la politique canadienne risque d’être mouvementée durant les prochains mois. Le remaniement ministériel au Parlement canadien le 10 janvier dernier visait justement à répondre à l’arrivée de Trump[xxii]. Trudeau cherche à offrir au gouvernement américain un cabinet plus « adéquat » en matière de commerce et d’économie. C’est pour cette raison qu’il a nommé Chrystia Freeland ministre des Affaires étrangères. Le Parti conservateur espère que le gouvernement libéral conservera des positions solides en matière de libre-échange, positions qui risquent d’être menacées par le nouveau gouvernement américain. Les réactions des autres partis politiques devant l’élection de Donald Trump sont nettement plus radicales que celle du premier ministre. En effet, Thomas Mulcair a été fortement choqué par le résultat de l’élection, comme le démontre son affirmation : « Comment est-ce qu’un personnage raciste, islamophobe, qui avoue avoir posé des gestes qui constituent des agressions sexuelles, peut devenir président des États-Unis? Je vous avoue que je n’ai pas de réponse aujourd’hui[xxiii]. » Le premier ministre québécois semble du même avis : en effet, il soutient un discours par rapport à l'élection de Trump dans lequel les mots « crainte, incertitude et instabilité » se côtoient[xxiv].

***

La cérémonie d’investiture a eu lieu le 20 janvier 2017. Plus de deux mois après le résultat des élections, Trump fait toujours sourciller les Américains-es et le monde entier. La relation entre le nouveau président et le gouvernement russe soulève toujours bien des questions. La formation de son cabinet est inquiétante. Les manifestations anti-Trump se poursuivent au Canada, aux États-Unis, tout comme en Europe où l’insatisfaction s’est fait sentir en France et en Angleterre.

Il y a cent ans, en novembre 1917, les États-Unis réélisaient Woodrow Wilson avec l’espoir de rester hors de la guerre[xxv]. Pourtant, quelques mois plus tard, les Américains-es se voyaient impliqués-es dans le premier grand conflit mondial. Aujourd’hui, les États-Unis élisent Donald Trump, dont le discours radical ne laisse rien sous-entendre concernant son attitude future.

 

CRÉDIT PHOTO:

[i]               « Est-ce que les Américains envisagent vraiment d’immigrer au Canada après la victoire de Trump? », Radio-Canada, en ligne, paru le 10 novembre 2016. http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/814057/immigration-canada-election-d..., page consultée le 15 décembre 2016.

[ii]              « Élections américaines : Denis Coderre lance une invitation aux nouveaux arrivants », Le Huffington Post Québec, en ligne, paru le 9 novembre 2016. http://quebec.huffingtonpost.ca/2016/11/08/elections-americaines-denis-c..., page consultée le 9 novembre 2016.

[iii]             Rudin, R., 1985. Histoire du Québec anglophone, 1759-1980. Québec, Institut québécois de la recherche sur la culture, p. 57.

[iv]            « À quoi ressemblera l’administration Trump? », Radio-Canada, en ligne, paru le 1 décembre 2016, mis à jour le 11 décembre 2016. http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1003237/administration-trump-postes-..., page consultée le 15 décembre 2016.

[v]             « Trump nomme le PDG d’ExxonMobil secrétaire d’État », Radio-Canada, en ligne, paru le 13 décembre 2016, mis à jour le 14 décembre 2016. http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1005488/trump-etats-unis-choix-secre..., page consultée le 15 décembre 2016.

[vi]                    Neela Banerjee, « Rex Tellerson’s Record on climat change : rhetoric vs reality », inside climate news, en ligne, paru le 22 décembre 2016. https://insideclimatenews.org/news/22122016/rex-tillerson-exxon-climate-..., page consultée le 9 janvier 2017.

[vii]           Sur cette question, voir l’article de Gaétan Pouliot et illustré par Jasmin Simard, sur Radio-Canada :   http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/special/2015/11/bd-science-climatos...

[viii]          « Trump, le Cabinet des milliardaires », Radio-Canada, en ligne, paru le 3 décembre 2016, mis à jour le 4 décembre 2016. http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1003662/trump-cabinet-millionnaires-..., page consultée le 15 décembre 2016.

[ix]            « À quoi ressemblera l’administration Trump? », Radio-Canada, en ligne, paru le 1 décembre 2016, mis à jour le 11 décembre 2016. http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1003237/administration-trump-postes-..., page consultée le 15 décembre 2016.

[x]                      « Trump en remet contre les services de renseignement américain », Radio-Canada, en ligne, paru le 11 janvier 2017. http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1010184/trump-donald-president-affro..., page consultée le 12 janvier 2017.

[xi]            Bernard Guetta, « Dans la tête de Donald Trump », France inter, en ligne, paru le 6 janvier 2017. https://www.franceinter.fr/emissions/geopolitique/geopolitique-06-janvie..., page consultée le 9 janvier 2017.

[xii]                    « Donald Trump va vouloir effacer le bilan Obama dès son premier jour », Le Devoir, en ligne, paru le 15 janvier 2017. http://www.ledevoir.com/international/etats-unis/489250/pour-son-premier..., page consultée le 16 janvier 2017.

[xiii]          Associated Press, « Trump assure que le Mexique paiera le mur », Le Devoir, en ligne, paru le 6 janvier 2017. http://www.ledevoir.com/international/etats-unis/488598/trump-assure-que..., page consultée le 9 janvier 2017.

[xiv]          Élodie Cuzin, 2016, « Donald Trump agite le spectre d’une course aux armements », Le Devoir, en ligne, paru le 24 décembre 2016. http://www.ledevoir.com/international/etats-unis/487798/washington-reagi..., page consultée le 9 janvier 2017.

[xv]           « Première mésentente Trump-Poutine, aux relents de guerre froide », Radio-Canada, en ligne, paru le 22 décembre 2016. http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1007393/russie-etats-unis-vladimir-p..., page consultée le 9 janvier 2017.

[xvi]          « Trump denies CIA’s assessment that Russia tried to help him win election », The Washington Post, en ligne, paru le 9 décembre 2016. https://www.washingtonpost.com/video/politics/cia-assessment-russia-trie..., page consultée le 15 décembre 2016.

[xvii]         Christian Latreille, « La très étrange relation Trump-Poutine », Radio-Canada, en ligne, paru le 14 décembre 2016. http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1005769/etrange-relation-donald-trum..., page consultée le 15 décembre 2016.

[xviii]        « Trump invite la Russie à pirater les courriels de Clinton », Radio-Canada, en ligne, paru le 27 juillet 2016. http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/795110/trump-courriel-clinton-pirata..., page consultée le 15 décembre 2016.

[xix]                   « Trump dénonce les “fausses informations” le liant à Moscou », Le Devoir et L’Agence France-Presse, en ligne, paru le 11 janvier 2017. http://www.ledevoir.com/international/etats-unis/488907/trump-fera-bient..., page consultée le 12 janvier 2017.

[xx]           « Trudeau s’entretient avec Trump et l’invite au Canada à la première occasion », Radio-Canada, en ligne, paru le 9 novembre 2016, mis à jour le 10 novembre 2016. http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/813639/justin-trudeau-donald-trump-c..., page consultée le 15 décembre 2016.

[xxi]          Agence France-Presse, 2017, « Les clans Trump et Trudeau en discussion pour “éviter une guerre commerciale” », Le Devoir, en ligne, paru le 9 janvier 2017. http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/488754/les-clans..., page consultée le 11 janvier 2017.

[xxii]                  Hélène Buzzetti, 2017, « Trudeau se prépare à l’ère Trump », Le Devoir, en ligne, paru le 11 janvier 2017. http://www.ledevoir.com/politique/canada/488837/remaniement-cabinet-trudeau, page consultée le 12 janvier 2017.

[xxiii]        « Trudeau s’entretient avec Trump et l’invite au Canada à la première occasion », Radio-Canada, en ligne, paru le 9 novembre 20146, mis à jour le 10 novembre 2016. http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/813639/justin-trudeau-donald-trump-c..., page consultée le 15 décembre 2016.

[xxiv]        « L’élection de Trump ouvre une “période d’incertitude”, croient Couillard, Lisée et Legault », Radio-Canada, en ligne, paru le 9 novembre 2016. http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/813664/election-trump-couillard-lise..., page consultée le 15 décembre 2016.

[xxv]         Lacroix, J.-M., 1996. Histoire des États-Unis, France, Presses Universitaire de France, p. 344.

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