Jeunes filles en fugue

Québec
Jeunes filles en fugue
Entrevues
| par Julien Gauthier-Mongeon |

Recontre avec des intervenants-es de centre jeunesse

On se rappellera, en février dernier, que quatre adolescentes placées au Centre jeunesse de Laval ont fui à l’occasion d’une permission de sortie temporaire. L’incident a fait les manchettes après que les parents de l’une des adolescentes aient informé les médias de la disparition de leur fille (1). Les autres parents leur ont ensuite emboîté le pas en publiant des photos des adolescentes en fugue sur différents médias sociaux. On a alors rapidement insisté sur le danger que couraient ces jeunes filles en raison de leur lien avéré avec le milieu des gangs de rue, et de l’état de vulnérabilité psychologique dans lequel elles se trouvaient (2).

Le traitement médiatique de cette affaire a permis, selon certains-es, de sensibiliser le public au problème du recrutement des jeunes filles en centre jeunesse à des fins de prostitution. C'est ce qu'a notamment souligné une mère lors de son passage à la célèbre émission Tout le monde en parle, racontant comment sa fille a été recrutée par un gang de rue (3). Les choses se sont depuis un peu calmées, ce qui détonne avec le déferlement de nouvelles auxquels nous avons assisté depuis le commencement de cette affaire.

L’empressement avec lequel les médias ont sonné l'alarme peut certes paraître un peu surprenant, sachant qu’un tel incident n’a rien d’exceptionnel ni d’inhabituel. Les statistiques font état de plusieurs milliers de fugues chaque année, réalité qui touche d’ailleurs tous les centres jeunesse du Québec, celui de Laval ne faisant pas exception (4).  Si on sait maintenant que les adolescentes ont toutes pris la clé des champs pour des raisons en apparence similaires, encore faut-il, rigueur oblige, s'intéresser de l'intérieur à ce qui motive de telles décisions parfois lourdes en conséquences. Le cas précis des jeunes fugueuses du Centre jeunesse de Laval nous permet d'en apprendre davantage sur ce qui pousse certaines d'entre elles à vouloir goûter au mode de vie de la rue et à se prostituer, parfois sans qu'elles ne l'aient planifié au départ. Sans conclure de façon hâtive que les centres jeunesse sont infiltrés par les gangs du rue, il est vrai que certains-es jeunes placés-es en centre sont déjà membres de gangs; la proximité aidant, cette situation facilite les possibilités de recrutement. Un rapport datant de 2012 évoquait déjà la possibilité que les gangs « soient désormais ancrés dans les centres jeunesse, y faisant du recrutement et incitant ainsi les jeunes à organiser leur fugue » (5). C’est ce dont ont témoigné certains-es intervenants-es ayant été interrogés-es dans le cadre de cette étude.

Même si le proxénétisme ne date pas d'hier, c’est plus récemment que les gangs de rue ont commencé à s'intéresser à cette activité de plus en plus lucrative qu'est la prostitution.  Comme le souligne Maria Mourani, spécialiste du phénomène des gangs de rue :

« Les gangs de rue sont de nouveaux joueurs dans ce marché –celui de la prostitution. Rappelons que, dans les années 80 et 90, les membres des gangs de rue étaient peu impliqués dans l'industrie du sexe et recrutaient sporadiquement pour les motards ou pour d'autres organisations criminelles. Cependant, depuis quelques années, tout a changé : ces groupes ont compris qu'une fille pouvait rapporter gros, à condition de disposer de logistique, de structure et de réseaux pour ce genre de commerce. » (6) 

Soucieux de mieux comprendre le phénomène du recrutement à l’intérieur des centres jeunesse, des entretiens ont été faits avec deux intervenants-es de centre jeunesse pour qu’ils puissent témoigner de leur expérience. Les intervenants-es ont préféré garder l'anonymat.

Q. Que pensez-vous des fugues qui ont récemment fait les manchettes?

Répondant 1 : On pourrait être mal informé. Oui, les jeunes fuguent, mais ils ne fuguent pas nécessairement du centre jeunesse. Ils-elles fuguent souvent pendant qu’ils-elles sont en sortie autonome; c’est pas mal plus rare qu’ils-elles fuguent directement du centre. 

Q. Constatez-vous une augmentation des fugues  ces dernières années?

Répondant 2 : Dans les centres jeunesse, il y a toujours eu beaucoup de fugues. C’est très fréquent, [ça arrive] sur une base hebdomadaire. Ça a toujours existé, mais on en parle plus en ce moment.

Q. Qu’est ce qui explique selon vous qu'on en parle davantage?

R. 2 Je sais pas pourquoi il y a un « boom » actuellement. Peut-être qu'avec l'avènement des médias sociaux, on voit un peu plus leurs photos dans les médias, donc en voyant des photos de jeunes filles qui sont dans le pétrin –parce que souvent, [elles sont dans] des situations problématiques–, ça fait en sorte qu'on en parle davantage. C’est-à-dire qu'on met une image sur le bobo; ce n’est plus juste fictif. Je fais souvent un parallèle avec les réfugiés syriens-nes : personne n’en parlait mais, quand on a vu le petit garçon de trois ans noyé, là on a compris qu’il se passait vraiment quelque chose de sérieux parce qu'on a mis une image sur la problématique. C’est qu'on les voit maintenant un peu plus et, en les voyant, ça fait réaliser [aux gens] qu'on a des adolescentes –et des adolescents aussi– qui sont recrutés par les gangs de rue.

Q. Comment expliqueriez-vous les fugues de ces jeunes filles, non seulement celles du Centre jeunesse de Laval, mais celles des filles de manière plus générale?

R.1 Les filles ne fuguent pas toutes pour la même raison, et ce n’est pas la majorité qui se retrouve dans un réseau de prostitution. Il y en a beaucoup qui sont retrouvées à la maison : elles fuguent chez elles et ce sont les parents qui les cachent. En réalité, c'est souvent ça. Il y en a qui, oui, sont plus fragiles au niveau émotionnel et affectif, puis la drogue joue aussi souvent un rôle là-dedans. La plupart des jeunes réagissent à leur placement et souvent, les parents aussi. Il y a une grande partie des parents qui sont contre le placement [de leurs enfants] et qui, bien souvent, vont protéger leurs enfants, les garder chez eux. Il y a deux types de fugueurs : les jeunes qui fuguent [de façon sécuritaire] et les jeunes qui fuguent en se mettant en danger.

Q. Et quelle est, selon vous, la proportion des filles qui tombent dans le filet des proxénètes, d'après ce que vous constatez?

R.1 Je dirais que c’est peut-être 5 % maximum. Sérieusement. Je  ne peux même pas avancer que la moitié des filles sont là-dedans, parce que [ce n’est pas le cas]. Oui, il y a des filles qui font d'autres choses aussi, qui sont dans un milieu criminalisé, mais qui ne se prostituent pas.

R.2 C’est parce qu'en ce moment « fugue » est perçu comme un synonyme de « prostitution ».Peu importe le chiffre, que ce soit 5, 10 ou 15 %, la réalité, c’est qu’il y a parfois des jeunes qui veulent aller consommer à l'extérieur. C’est souvent un désir de liberté et un désir d'autonomie.

Q. Est-ce qu’il y a souvent de la négligence de la part des parents?

R.2 Oui, il y a de la négligence mais, souvent, ce qu'on voit, ce sont des parents qui sont trop « cadrants ». C'est une approche qui est autocrate, comme on dit : des parents qui veulent tout contrôler, tout gérer, qui inscrivent leur fille dans plein d'activités. Éventuellement, l'adolescente en a assez, elle veut sa liberté, elle veut de l'autonomie, alors elle part. Pour elle, c’est une aventure. On voit ça souvent.

R.1 À la base, il y a des fugues à Montréal, il y a des fugues en Montérégie. Ça commence à sortir partout. C’est sûr : les portes sont débarrées. Elles sont débarrées dans tous les centres jeunesse. À Laval, les portes sont barrées et elles ne peuvent pas fuguer mais, encore là, on a entendu dire qu'une fille aurait réussi durant une sortie, parce qu'elle ne pouvait pas fuguer du centre.

R.2 Les gens, souvent, associent les centres jeunesse à des centres de détention. Ce n’est pas ça du tout : un centre jeunesse, c’est un centre de réadaptation. Et puis depuis 2007-2008, après le documentaire de Paul Arcand (7), les portes ne sont plus barrées, donc [comme il s’agit de] centres de réadaptation, les jeunes ont des permissions de sortie [pour rentrer chez eux]. Le but visé par la DPJ, à la base, c'est le retour [des jeunes] dans leur famille; ce n’est pas de les garder jusqu'à 18 ans. Parfois on n’a pas le choix, mais ce n’est jamais le but initial.

Q. Quelle est, selon vous, la conséquence du fait d'avoir déverrouillé les portes?

R.2 Ceci a facilité les fugues, justement. Maintenant, quand un jeune veut partir en fugue, on l'encourage à faire les bons choix. On lui dit : « Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée ». Mais on ne peut pas l'empêcher de partir, à moins qu'on considère qu’il puisse vraiment être en danger à l'extérieur. On peut mettre un code pour verrouiller la porte, mais c’est très rare [qu’on le fasse]. Généralement, la porte n’est pas verrouillée, donc si le jeune veut partir en fugue, il peut.

R.1 Dans les unités d'encadrement intensif, l'étage au complet est barré, mais ce sont des mesures exceptionnelles et les jeunes de ces unités-là sont évalués aux trente jours, donc s'ils cheminent et atteignent leurs objectifs, ils peuvent retourner dans une unité normale.

Q. Comment se fait habituellement le recrutement à l'intérieur du centre, dans un cadre supervisé tel que le vôtre?

R.2 La réalité, c'est qu’il y a deux éducateurs-trices pour treize jeunes et, quand on fait des activités, ce n’est pas vrai que les jeunes sont toujours enfermés-es, sauf en encadrement intensif, où il n’y a pas beaucoup de moments de groupe. Mais dans d'autres salles, il y a des activités de groupe et ce n’est pas vrai que les éducateurs-trices peuvent entendre tout ce qui se fait, parce qu'ils sont seulement deux.

R.1 Elles se parlent par Facebook, par les médias sociaux. C’est très facile maintenant. Sinon, elles s'envoient des petits bouts de papier; parfois, [on les entend] chuchoter. Quelquefois on les surprend, mais même si elles ont été prises sur le fait et ont été sanctionnées, elles ont passé le message qu'elles voulaient transmettre. On ne peut pas tout surveiller, c’est impossible. Et ça amène des situations, disons, qui prennent de l'ampleur. C’est ce qu'on a observé cette fois-là.

Il y en a une qui est en encadrement intensif en ce moment; elle dit qu’elle se fout de ce  qu’on essaie de faire avec elle; que, quand elle va sortir, elle va se remettre à faire ce qu’on lui interdit de faire parce qu’elle aime ça. C’est difficile, dans ce type de situation, de travailler avec quelqu'un dans la tête de qui ce mode de vie est déjà aussi ancré.

Q. Que pensez-vous de la culture des gangs, notamment en lien avec le recrutement?

R.2 Il y a parfois des filles à l'intérieur des unités qui font du recrutement pour un proxénète venant de l'extérieur. Le fonctionnement est simple : la fille contacte son  proxénète par téléphone et l’informe qu'elle a trouvé des candidates potentielles. Ensuite, elle va mesurer l'intérêt des autres jeunes filles : elle leur fait part des sommes d'argent [qu’elles pourraient gagner], etc. On parle donc d'un proxénète extérieur au centre avec qui une recruteuse fait affaire.

R.1 Il faut noter que les recruteuses font de l'argent, puisqu’à chaque recrue elles peuvent récolter 1 000 $.

R.2. Je suis allé à plusieurs endroits où l’on travaille avec des jeunes qui font du recrutement, qui sont dans le milieu des gangs de rue. Je dirais qu'à la DPJ, il y a plus de jeunes qui vont graviter dans ce milieu-là. Ils ne seront pas nécessairement membres à part entière de gangs de rue. Mais en ce moment, pour ce qui est des adolescents, il y a une idéalisation des gangs de rue. Même en encadrement régulier, ce sont des jeunes de 13-14 ans de toutes origines qui vont vraiment idéaliser ce milieu-là, qui vont chanter des chansons rap. Ils vont s'habiller comme [les chanteurs de rap] et ils vont parler comme eux. Je n'ai jamais vu une telle différence entre la façon dont les jeunes parlent entre eux et celle dont ils parlent avec leurs parents : ce sont presque deux dialectes distincts. Bref, ils vont idéaliser ce milieu-là, dans lequel on prône souvent l'exploitation des filles. Ça fait en sorte qu'ils vont embarquer dans ce moule-là, et peuvent eux-mêmes faire du recrutement par la suite.

Q. Les adolescentes qui disent s'adonner à la prostitution ont-elles une influence sur les autres?

R.2 Ce n’est pas ce qu'on veut mais oui, il y a un phénomène d'apprentissage au centre jeunesse. Des filles qui n’ont aucun intérêt là-dedans en voient d'autres faire et vont peut-être être influencées pour essayer. C’est dommage, parce que c’est un phénomène de masse. On a un ensemble de problématiques qui se côtoient alors une personne qui ne consommait pas au départ peut être amenée à consommer; une personne qui ne gravitait pas dans le milieu des gangs de rue peut être amenée à le faire parce que les jeunes se parlent et s'influencent entre eux.

Q. Comment se fait la prévention auprès des jeunes filles et garçons?

R.1 C’est beaucoup de sensibilisation mais c’est difficile, parce que les groupes sont vraiment hétéroclites : on va avoir une fille qui va rentrer [dans un centre jeunesse] parce qu'elle a des problèmes de toxicomanie, une autre parce qu’elle se prostitue et une troisième parce qu’elle ne veut plus aller à l'école –ne pas aller à l'école est aussi un motif de compromission. Alors si la troisième fille, celle qui n’allait pas à l'école, est scolarisée à l'interne et rencontre des dealers, des consommateurs, eh bien veut, veut pas, elle leur parle et, éventuellement, on lui proposer d’essayer. C’est dommage, mais on ne pourra jamais faire une unité composée uniquement de jeunes ayant des problèmes de drogue ou de prostitution.

Q. Qu’est-ce que vous disent les jeunes filles qui pratiquent la prostitution?  

R.1 Certaines en font un métier. Une jeune est déjà entrée avec 5 000 $ comptant, des condoms et du lubrifiant dans sa sacoche, et m’a dit : « Dans les faits, j'aime ça faire ça et je vais faire le quadruple de ton salaire en une année ». Elle a ajouté que pour le moment ça ne lui tentait pas de faire autre chose, mais que plus tard elle aimerait faire une technique pour faire de la cuisine, ou un truc du genre. Elle avait trois ou quatre clients réguliers et n’avait pas de souteneur.

Q. Devrait-on, selon vous, envisager de verrouiller de nouveau les portes des centres jeunesse?

R.2 Les portes n’auraient pas dû être déverrouillées à la base, et quand on dit cela ce n’est pas parce que leurs chambres ressemblent à des cellules. Les jeunes ont accès à l'extérieur, et [peuvent aller] chez leurs parents. Mais le travail de réadaptation est difficile sachant que le jeune peut partir à tout moment. Si on veut entrer dans le vif du sujet, c'est important qu'on ait accès au jeune, donc que la porte du centre d'accueil soit barrée. Mais encore là, ça ne les empêche pas de sortir. Les jeunes ont des activités à l'extérieur et ils ne sont pas enfermés du tout, mais dans le cadre d'un centre jeunesse, c’est difficile de dire « on les laisse partir à leur guise ». Le travail est plus difficile dans ce temps-là ».

Conclusion

Selon les intervenants-es consultés-es, le recrutement dans les centres jeunesse met en évidence une culture de la rue qui vient répondre aux désirs d’indépendance et de reconnaissance ressentis par plusieurs jeunes filles et jeunes garçons en quête d’identité. La susceptibilité émotive devient parfois le moyen pour certains membres de gangs d'inciter des adolescentes à se prostituer. Parfois, c’est une fois à l'intérieur d’un centre, et sans qu'elle n'en ait eu l'intention au départ, que les jeunes filles tombent sous l'influence d'un recruteur. C’est ce dont ont témoigné nos deux intervenants-es. Un processus très insidieux se met alors en place. Maria Mourani nomme trois possibilités ou moyens qu'ont les recruteurs de manipuler leurs victimes. Tandis que certains souteneurs « vont jusqu'à fréquenter la famille de leur victime », d'autres mettent enceinte «  leur victime pour qu'elle développe un lien de fidélité avec le groupe ». Ces dernières peuvent alors être tentées de percevoir leur souteneur « comme un conjoint, et non un pimp » (8), ce qui rend d'autant plus fort le sentiment d'appartenance au gang. Ce dernier devient en quelque sorte une deuxième famille.

Michel Dorais parle de deux cas de figure chez les jeunes filles qui rentrent dans des gangs et contraintes par la suite de se prostituer. Il y a celles qui sont piégées par un « prétendu amoureux », membre d'un gang de rue; il y a aussi celles qui approchent d'elles-mêmes un gang sans tomber immédiatement sous la coupe d'un pimp (9). À cela s’ajoute l’influence de la culture, qui n’est pas sans préparer certains-es jeunes à intégrer les gangs de rue. Le processus d'entrée dans un gang peut donc se faire de multiples façons, comme en font foi les témoignages donnés par les deux intervenants-es. Cela rend d'autant plus difficile l'étude de ce phénomène déjà fort complexe.

 

(1) http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2016/02/04/002-disparition-...

(2) http://ici.radio-canada.ca/regions/quebec/2016/02/04/013-fugues-adolesce...

(3) http ://ici.radio-canada.ca/tele/tout-le-monde-en-parle/2015-2016/segments/entrevue/5162/pascale-philibert-maria-mourani-sandra-nolet

(4) http ://blogue.cury.qc.ca/blogue/article/davantage-de-fugues-en-monteregie. L'article parle de deux fois plus de fugues recensés dans la region de Montérégie comparativement à la ville de Laval. Voir aussi http ://www.brossardeclair.ca/actualites/societe/2016/2/12/centre-jeunesse-de-la-monteregie--les-cas-de-fugues-grimpent-de-.html.

(5) Hamel, Sylvie, Rejoindre les mineurs en fugue dans la rue. Une responsabilité commune en protection de l'enfance. RAPPORT FINAL, Dans la rue, Trois-Rivières, 2013, p .31.

(6) Ibid., p.238.

(7) On se rappellera qu'en 2005, Paul Arcand avait produit un documentaire intitulé Les voleurs d'enfance. Ce documentaire avait fait couler beaucoup d'encre. Il reprochait notamment les mesures d’isolement menées par les intervenant-es ainsi que certaines méthodes de détention à l'intérieur des centres. Voir à ce sujet http://www.ledevoir.com/non-classe/91943/les-voleurs-d-enfance-une-charg...

(8) Mourani, Maria, Gang de rue inc. Leurs réseaux au Canada et dans les Amériques, Montréal, Les Éditions de l’homme, 2009, p.241.

(9) Dorais, Michel, « Des jeunes filles sous influence : quelques enseignements tirés d'une recherche », Ed. L’interligne, 2009, p.216.

 

Bibliographie

  • Mourani, Maria, Gang de rue inc. Leurs réseaux au Canada et dans les Amériques, Montréal, Les Éditions de l’homme, 2009, 401 p.
  • Dorais, Michel, « Des jeunes filles sous influence : quelques enseignements tirés d'une recherche », Ed. L’interligne, 2009, p.281.

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