De la démocratie au Moyen-Orient : l’expérience du Rojava (2/2)

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De la démocratie au Moyen-Orient : l’expérience du Rojava (2/2)
Analyses
| par Alexandre Dubé-Belzile |

Au cœur du conflit syro-iraquien, alors que se déploie avec violence le fruit de décennies d’intervention occidentale, une minorité enclavée tente de mettre en application les idées du penseur anarchiste Murray Bookchin. Le présent article fait suite à un premier texte sur le Rojava en décrivant les fondements théoriques et le fonctionnement de cette expérience de démocratie directe, qui est également, avec toutes ses fioritures théoriques, un vaste projet de développement communautaire antihiérarchique et anticapitaliste. Nous décrivons également les hauts et les bas de ce projet libertaire en le comparant au gouvernement kurde autonome établi en Irak.

Le fonctionnement du Rojava

À l’aube du XXIe siècle, de sa cellule de prison turque, Abdullah Öcalan – un des membres fondateurs du Parti des travailleurs du Kurdistan – , sous l’influence de Bookchin et des zapatistes, a proposé un nouveau modèle de société que les militant×e×s du Rojava ont tenté de mettre en place. Selon Öcalan, le modèle d’un État-nation, amené par l’administration française, est impraticable en Syrie et au Moyen-Orient. Pour mettre fin à l’instabilité politique, il serait essentiel de le délaisser[1]. Le Rojava est devenu le foyer d’une « résistance capable de faire échec à la planification centralisée », mais également le laboratoire de « capacités innovatrices ». Les idées d’Öcalan, inspirées du municipalisme libertarien de Bookchin, ont servi d’« utopie mobilisatrice » pour les militant×e×s de plusieurs horizons qui se rassemblent sous la bannière du Kurdistan. Contrairement au marxisme orthodoxe, sans oublier le panarabisme pseudo-socialiste du parti Baath, l’approche auto-organisée du Rojava tient compte de la pluralité des horizons sociaux et culturels pour ne pas s’embourber dans la pensée politique unique d’un État centralisateur[2].

Cependant, pour qu’une expérience d’autonomisation fonctionne, il faut que le leadership puisse « favoriser la construction de compromis sans pour autant esquiver les débats[3]». Cela est essentiel pour permettre la coopération de militant×e×s issu×e×s de tous les horizons. Pour comprendre le degré de réussite du leadership au Kurdistan syrien, il faut se pencher sur le fonctionnement de ses institutions politiques et la manière dont les décisions y sont prises. Selon Laurence Bherer, professeure au département de science politique de l’Université de Montréal, « la participation publique étant liée à un contexte local, des formes diversifiées de participation seraient nécessaires pour répondre aux spécificités de la configuration[4] ». Le Rojava, bien qu’il ne dispose que d’une seule charte ou contrat social, est divisé en trois cantons, qui ont chacun leur constitution, leur gouvernement, leur parlement et qui répondent d’une charte commune. Au sein des cantons, des communes ont été fondées dans les quartiers des villes et villages. La commune est la plus petite unité du système politique du Rojava. Ce sont les assemblées au sein desquelles les problèmes du quotidien sont discutés. Chaque commune comporte six comités : le comité social, le comité des femmes, le comité de la paix, le comité d’autodéfense et le comité économique. Chaque commune est gérée par deux co-leaders (un homme et une femme) élu×e×s au suffrage universel par ses membres. Ce sont les conseils municipaux qui font le relais entre les communes et le conseil public du Canton.

Les problèmes de plus petite envergure sont réglés au sein des communes. Lorsqu’ils sont plus importants, plusieurs communes peuvent se réunir pour traiter de la question. Par exemple, puisque l’approvisionnement en électricité reste un problème au Rojava, les communes ont rassemblé des fonds auprès de leurs membres pour acheter des générateurs. Les cantons, de leur côté, ont aidé à la réparation des câbles électriques. Le comité de paix est l’un des plus actifs au sein des communes et règle des problèmes qui pourraient traîner des mois, et même des années, dans les tribunaux du parti Baath, qui existent encore dans certaines villes du Rojava. Les problèmes relatifs aux disputes familiales, tribales, aux questions de location de logement, de transaction commerciale et autres questions sociales sont discutés au sein de ce comité d’un point de vue éthique et non juridique. Cela s’explique par le fait que les lois seraient considérées comme appartenant à un ordre hiérarchique, étatique, sur lequel les militant×e×s du Rojava tentent de tourner la page.

Toutefois, comme le soulignent certain×e×s intervenant×e×s, il est parfois difficile de faire comprendre aux gens la véritable utilité des communes, qui sont parfois perçues comme des organisations de charité. En effet, tandis que les populations les plus démunies s’y sentent interpellées, les plus favorisées ne sentent pas le besoin de s’y impliquer. Aussi, même s’il n’y a pas de comité politique au sein des communes, d’anciennes rivalités entre partis et groupes politiques semblent subsister. Certaines figures d’autorité de l’ancien système peuvent avoir du mal à se retrouver soudainement sur un même pied d’égalité avec les autres. Selon les militant×e×s du Rojava, l’individualisme néolibéral[5] qui résulte d’une société capitaliste est la cause principale des maladies spirituelles et psychologiques qui ruinent la société. Les communes se veulent un remède à cet individualisme[6].

Révolution et pouvoir d’agir des femmes (autonomisation[7])

Pour Asieh Abdullah, un des co-leaders du Parti de l’union démocratique (PYD en arabe), l’émancipation des femmes doit s’intégrer au processus révolutionnaire dès le début et ne devrait pas attendre le règlement de la question kurde. Il s’agit plutôt d’un prérequis à l’abolition des rapports de pouvoir[8]. Abdullah Öcalan en parle en ces mots : « Libérer la vie reste une impossibilité sans une révolution féminine radicale qui transformerait la vie des hommes et leur mentalité. […] Ce sont cinq mille ans d’histoire appartenant à une ancienne civilisation caractérisée par [la lutte] des classes qui ont laissé la femme dans une situation pire que celle de l’homme. Par conséquent, une révolution de genre serait par la même occasion une libération de l’homme[9]. » Dans les cantons du Rojava, les femmes doivent constituer 40 % dans les institutions et elles disposent de leur propre branche des forces armées[10],[11]. La manière dont la révolution du Rojava traite de l’identité est intéressante. Elle rejoint l’idée d’Alain Badiou selon laquelle le « progrès scientifique implique de transcender toutes les identités[12] ». « Il s’agit de trouver, aussi paradoxal que cela puisse paraître, une identité générique, une identité de l’anonymat, une identité qui est au-delà de toute identité[13]. » En effet, même si l’expérience politique qui se déroule au Rojava émane d’un mouvement identitaire kurde, la lutte qui y est menée l’est au nom de tou×te×s les opprimé×e×s , tou×te×s les exclu×e×s.

Pour comprendre ce qu’est « transcender toutes les identités », il est particulièrement révélateur de comparer le Rojava avec les autres entités politiques qui jouent un rôle au sein du conflit syro-iraquien. Selon Anahita Hosseini, du King’s College London, Daech[14] engendre des « homo sacers », c’est-à-dire des exclu×e×s de la société, en raison de leur appartenance religieuse, sexuelle, politique ou autre, alors que le Rojava s’affaire à les inclure[15]. Dans les mots d’Agirî Yilmaz, combattant des Unités de protection du peuple (YPG) : « Si on en croit la mentalité des combattant×e×s de Daech, les femmes sont faibles. Elles ne peuvent combattre. […] De notre côté, nous croyons que les femmes peuvent s’organiser elles-mêmes et s’autogérer[16]. » Les paroles d’Öcalan sur la révolution de genre font écho au concept d’autonomisation, qui traite des femmes « en tant que sujets actifs de leur propre histoire[17] », et ce, après cinq millénaires de phallocratie. Ces luttes pour « reconquérir la citoyenneté[18] » s’inscrivent également dans « la pédagogie des opprimé[×e×]s » de Paolo Freire[19]. Nous constatons que, d’une part, même si les mouvements sociaux du Rojava « inventent et construisent des alternatives participatives à l’intérieur du système[20] », leurs efforts mènent également à la « décontextualisation » et la « déterritorialisation[21] » de leur lutte qui échappe aux griffes du parti Baath pour bâtir une utopie, à l’abri d’un État providence devenu cannibale. En ce sens, le Rojava constitue un regroupement d’« espaces et d’arènes » où divers mouvement et acteurs et actrices « marginalisé[×e×]s, abandonné[×e×]s par un discours et des pratiques hégémoniques » prennent en main leur destin et trouvent des solutions nouvelles et innovatrices, puisant dans les écrits anarchistes de Bookchin, d’Öcalan et même dans ceux de Wallenstein et de Foucault[22].

La chercheuse Srilatha Batliwala[23] définit l’autonomisation comme « un processus de transformation des relations de pouvoir entre individus et groupes sociaux ». Selon elle, ces rapports de pouvoir peuvent être affectés « en remettant en cause l’idéologie qui justifie les inégalités […], en changeant les modalités d’accès et de contrôle des ressources économiques, naturelles et intellectuelles et en transformant les institutions et les structures qui renforcent et maintiennent les rapports de pouvoir existants[24] ». Dans le même ordre d’idée, les féministes distinguent généralement l’autonomisation du rapport de pouvoir d’un individu ou d’un groupe sur un autre. L’autonomisation est plutôt « un pouvoir créateur qui rend apte à accomplir des choses […], un pouvoir collectif et politique mobilisé notamment au sein des organisations de base […] et un pouvoir intérieur […] qui renvoie à la confiance en soi et à la capacité de se défaire des effets de l’oppression intériorisée[25] ».

La lutte des femmes du Kurdistan est un danger pour la mentalité de Daech et de tou×te×s celles et ceux qui voudraient utiliser le nom d’Allah pour satisfaire leurs propres intérêts. Elle est également un danger pour la bourgeoise libérale et capitaliste qui pointe du doigt le fondamentalisme religieux, mais qui, par un autre discours soi-disant féministe, asservit tout autant les femmes. En effet, la manière des sociétés capitalistes de conférer du pouvoir d’agir est de nommer des femmes à des postes haut placés, les intégrant ainsi à l’appareil répressif, que ce soit comme femme d’affaires, ministre, professeure, docteure, avocate, policière ou comme gardienne de sécurité. Selon les militant×e×s du Rojava, cette pratique n’est que de la poudre aux yeux et n’a rien à voir avec l’autonomisation telle que définie plus haut. L’égalité n’a rien à voir avec quelques possibilités de mobilité sociale qui ne sont qu’une manière de mettre fin aux revendications féministes. La véritable autonomisation se fait par la consolidation des mouvements sociaux de femmes et des mécanismes participatifs, ce qui fait d’ailleurs l’objet des luttes au Rojava[26].

L’économie sociale au Rojava

Pour ce qui est des activités économiques du Rojava, c’est le système coopératif qui a été adopté. Selon Öcalan et les militants du Rojava, le système libéral présente les salarié×e×s comme libres alors qu’elles et ils ne sont rien de moins que des esclaves. Celui ou celle qui succombe au travail salarié devient donc comme « un chien tenu en laisse[27] ». Les initiatives d’économie sociale « émergent généralement en grappes sous la poussée d’une dynamique socio-économique, dans une situation de grande crise économique[28]». Au Rojava, l’économie n’est pas vue comme une science qui vise à enrichir au maximum un certain groupe, ce qui revient à un « mécanisme sophistiqué de pillage financier, intellectuel et culturel ». Au contraire, elle est un moyen de subvenir aux besoins de la communauté[29]. Selon Öcalan, l’économie sociale est le contraire du libéralisme économique, sans toutefois être planifiée par un gouvernement central. Elle ne tire pas non plus sa légitimité de lois, mais de la nature de la société et de l’éthique. Cette économie embrasse toutes les activités écologiques dans tous les secteurs : agricole, industriel et commercial. « Avant qu’elle ne soit considérée comme séparée de la société, l’économie désignait les règles d’aménagement d’un milieu de vie respectant ses particularités et ses limites naturelles[30]. »

Les principes du système économique du Rojava protègent la propriété privée. Toutefois, l’écologie et la sécurité sociale sont assurées par la mise en commun des ressources. Au Rojava, il existe un marché, sans monopole, réglementé par des politiques de redistribution du revenu. Dans ce contexte, l’économie n’a plus comme objectif le profit. « L’économie sociale perd son sens si elle n’est pas vue comme la démocratie elle-même[31]. » La majeure partie de la production se réalise au sein des coopératives et des communes. Tous les ouvriers et toutes les ouvrières doivent y travailler. Et la valeur d’utilisation des biens produits prévaut sur la valeur d’échange, ce qui fait que le commerce se fait généralement à l’intérieur des communes. Il n’y a pas de culture ou de production d’exportation[32].

Pour conclure : le Kurdistan irakien au bord du désastre

Même si la révolution au Rojava suscite l’enthousiasme aux quatre coins du globe et fait couler beaucoup d’encre, il reste énormément à faire. Le Nord de la Syrie n’est pas complètement épargné des perturbations qui ravagent le reste de la Syrie. Le mouvement doit lutter pour la survie des institutions qu’il a mises en place. S’il est encore trop tôt pour parler de pérennité de ces actions, la comparaison avec le Kurdistan irakien nous laisse confiant×e×s en l’avenir du système du Rojava. Nous aimerions d’ailleurs conclure sur les résultats de la gouvernance de l’oligarchie du Gouvernement régional kurde en Irak. Cette région homologue a adopté une approche développementale alignée avec l’Occident, l’illusion décrite par Rist et Latouche. Derrière l’érection de gratte-ciels et d’hôtels et une horde de femmes et d’hommes d’affaires qui ont les yeux plus gros que le ventre, la prospérité de la région n’est que l’écho d’un « capitalisme aux stéroïdes » qui cache mal les milliards de dollars injectés dans la région après l’invasion de l’Irak en 2003. La classe dirigeante s’enrichit et gagne le soutien des masses en distribuant des miettes. Des villages entiers ont ainsi été abandonnés et l’agriculture, qui assurait une certaine sécurité alimentaire, a été négligée. Ayant perdu son autosuffisance alimentaire, le Kurdistan dépend de l’aide extérieure distribuée par le gouvernement régional du Kurdistan. Les besoins de la population ont ainsi été ignorés. L’argent de l’aide au développement acheminée au Kurdistan irakien est utilisé par les élites afin d’« acheter des votes et renforcer leurs milices privées ». La corruption y est un fléau disproportionné pour une si petite administration et la région manque encore d’écoles et d’hôpitaux[33].

 

Cliquez ici pour lire la première partie de cet article.          

[1]Kurdistan National Congress (KNK). (2014). Canton Based Democratic Autonomy of       Rojava (Western Kurdistan - Northern Syria) : A transformation Process, from      Dictatorship to Democracy. Bruxelles : KNK.

[2]Jalbert, L. (1990). De l’espace pour le local. Revue internationale d’action communautaire, 445-493.

[3]Schepper-Valiquette, B. (2014). Le concept de décroissance chez Serge Latouche : une résistance au capitalisme, mémoire de maitrise. Université du Québec à Montréal; Latouche, S. (novembre 2003). Pour une société de décroissance. Le Monde Diplomatique, 18-19. Récupéré sur https://www.monde-diplomatique.fr/2003/11/LATOUCHE/10651.

[4]Bherer, L. (2011). Les relations ambiguës entre participation et politiques publiques. Participations, 105-133.

[5]Charbonneau, J. (1998). Lien social et communauté locale : quelques questions    préalables. Lien social et Politiques, 115-126.

[6]Omrani, Z. (4 octobre 2015). Introduction To The Political And Social Structures Of Democratic Autonomy In Rojava. Kurdish Question. Récupéré sur http://www.kurdishquestion.com/oldarticle.php?aid=introduction-to-the-po...

[7] « Empowerment » ou pouvoir d’agir.

[8]Omrani, Z. (2 novembre 2014). Zanyar Omrani interview with Asieh Abdullah, YPG leader : We chose a third way. Récupéré sur Akhbar Rooz: http://www.akhbar-rooz.com/article.jsp?essayId=63374

[9]Öcalan, A. (2013). Liberating Life : Woman’s revolution. Cologne: International Initiative Edition. Récupéré sur http://www.freeÖcalan .org/wp-content/uploads/2014/06/liberating-Lifefinal.pdf. C’est nous qui traduisons.

[10]Kurdistan National Congress (KNK). (2014). Canton Based Democratic Autonomy of Rojava (Western Kurdistan - Northern Syria) : A transformation Process, from Dictatorship to Democracy. Bruxelles : KNK.

[11]Matin, K. (7 novembre 2014). On Kobanê, Rojava and the Iraq-Syria wars. Récupéré sur International Viewpoint: http://www.internationalviewpoint.org/spip.php?article3703

[12]Hosseini, A. (2016). The Spirit of the Spiritless Situation: The Significance of Rojava as an Alternative Model of Political Development in the Context of the Middle East. Critique, 253-265.

[13]Farhadpour, M., Najafi, S., Beigi, A. A., & Saba, F. (2009). Alain Badiou, Philosophy, Politics, Art and Love. Tehran: Frahang Saba. C’est nous qui traduisons.

[14] Daech, acronyme arabe pour l’État islamique en Irak et au Levant, connu aussi comme l’État islamique (EI) ou ISIS en anglais.

[15]Hosseini, A. (2016). The Spirit of the Spiritless Situation: The Significance of Rojava       as an Alternative Model of Political Development in the Context of the Middle East.      Critique, 253-265.

[16]Anarchist Popular Unity (UNIPA). (mars 2015). Communiqué 44. Brésil : Uniao   Anarquista. Récupéré sur https://uniaoanarquista.wordpress.com/2015/06/24/war-       and-revolution-in-the-trenches-of-rojava-position-of-the-revolutionary-anarchists/. C’est nous qui traduisons.

[17]Friedman, J. (1992). Empowerment: The Politics of Alternative Development. Cambridge, Massachusetts: Blackwell.

[18]Panneton, A. (2014). Avec le dos de la cuillère : cuisines collectives, autonomisation et citoyenneté, mémoire de maîtrise. Montréal: Université du Québec à Montréal.

[19]Freire, P. (1974). Pédagogie des opprimés. Paris: Éditions Maspero.

[20]Mendell, M. (2006). L'Empowerment au Canada et au Québec : enjeux et opportunités. Géographie, économie, société, 63-85.

[21]Deleuze, G., & Guattari, F. (1972). Capitalisme et schizophrénie. Paris : Éditions de         minuit.

[22]Ibid no 18

[23]Batliwala, S. (1994). Women’s Empowerment in South Asia : Concepts and Practices. Mumbai, India: Asian-South Pacific Bureau of Adult Education.

[24]Calvès, A.-E. (2009). « Empowerment » : généalogie d'un concept clé du discours contemporain sur le développement. Revue Tiers Monde, 735-749.

[25]Calvès, A.-E. (2009). « Empowerment » : généalogie d'un concept clé du discours           contemporain sur le dévelopement. Revue Tiers Monde, 735-749.

[26]Ibid no 14

[27]Ibid no 6

[28]Bouchard, M., Bourque, G. L., Lévesque, B., & Desjardins, É. (2001). L’évaluation de l’économie sociale dans la perspective des nouvelles formes de régulation. Cahiers de recherche sociologique, 31-53.

[29]Yousef, A. (11 octobre 2016). The Social Economy in Rojava. Récupéré sur Fair Coop : The Earth cooperative for a fair economy : https://fair.coop/the-social-economy-in-rojava/

[30]L’Italien, F. (2016). Défendre l’appartenance au territoire. Relations, 25-26.

[31]Ibid no 27

[32]Ibid no 27

[33]Karem, H., & Chomani, K. (8 mars 2015). The KRG Economy: Booming or Dooming? Kurdistan Tribune. Récupéré sur http://kurdistantribune.com/krgeconomyboomingordooming/

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